“Union nationale des producteurs de coton du Burkina : clarifier les contradictions et désordres actuels”, tel était le titre de la lettre ouverte adressée par une vingtaine d’unions provinciales au président François Traoré et que nous avons publiée dans notre édition n°7554 du lundi 25 janvier 2010.
Manifestation publique d’une crise qui couve depuis quelque temps à l’UNPC-B sur fond de querelle de succession, cette sortie médiatique étalait ainsi au grand jour les dissensions qui déchirent l’organisation faîtière.
Le casus belli serait, dit-on, la volonté de celui qui est depuis douze ans la mascotte de l’or blanc burkinabè, et qui est en fin de mandat (non renouvelable), de mettre sur pied une Organisation de production et de commercialisation du maïs (OPCM). Posait également problème l’arrêt du renouvellement des bureaux des Groupements de producteurs de coton (GPC).
“Les jours à venir risquent d’être mouvementés”, écrivait-on de ce fait dans le chapeau introductif de l’écrit sus-mentionné, dans la mesure où les signataires de la lettre ouverte datée du 23 janvier exigeaient la convocation d’une assemblée générale extraordinaire dans les 72 heures. Faute de quoi ils prendraient “leurs responsabilités”. Finalement les pressions tous azimuts auront eu raison de François Traoré, puisqu’aux dernières nouvelles, il aurait préféré prendre les devants en rendant sa démission lundi après-midi. Affaire à suivre donc !
L’Observateur Paalga
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