Le commissariat de l’arrondissement de Konsa a mis aux arrêts les 10 et 11 janvier 2010, un groupe de voleurs qui excellait surtout dans le vol de bétail. Les membres de ce gang au nombre de cinq ont été présentés à la presse samedi 16 janvier 2010.
Selon le commissaire Oumarou Koama, c’est suite à une plainte pour le vol d’un taureau, reçue le 10 janvier 2010 dans la nuit, qu’une enquête a été ouverte. « Notre investigation s’est basée sur les signalements d’un membre du groupe donnés par la victime et les renseignements que nous avons dans nos fichiers », a déclaré M. Koama. En recoupant ces données, les hommes du commissaire mettront la main sur l’un des voleurs la même nuit.
Le lendemain, ils arrêteront un autre et trois receleurs. Avec ces derniers, la police a pu récupérer six bœufs et deux moutons. Il a aussi été retrouvé dans la maison d’un des receleurs, une moto Yamaha V80 qui faisait l’objet d’une déclaration de vol et une moto Kaizer dont le reçu n’a pas été retrouvé. Après des interrogatoires, il ressort que le groupe est réellement composé de sept membres dont deux sont retenus à la gendarmerie de Koloko.
D’après les explications du commissaire, ils auraient volé au total 17 bœufs à Bazon et à Banakélédaga. Les animaux ont ensuite été convoyés à Bobo-Dioulasso où ils ont séjourné pendant quelques jours, le temps pour les voleurs d’en vendre quatre, question de se faire un peu d’argent pour pouvoir aller vendre le reste du troupeau au Mali.
C’est en allant accomplir cette sale besogne que les deux larrons ont été arrêtés à Koloko par la gendarmerie qui avait aussi reçu des plaintes. Le groupe aurait aussi volé un panneau solaire, déjà revendu au Mali. En attendant d’être déférés à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso, les cinq malfrats sont gardées au frais au commissariat de Konsa.
Le commissaire Koama et ses hommes invitent les populations à une franche collaboration avec les forces de sécurité, « car c’est à ce seul prix que nous arriverons à assurer leur sécurité et celle de leurs biens ».
C.H.
Sidwaya
