Le retour en groupe des pèlerins burkinabè de la Mecque est prévu, selon la société chargée de leur transport, pour les 12 et 13 décembre prochains, en vols charters. Des dispositions particulières ont-elles été prises au niveau de l’aéroport international de Ouagadougou pour permettre aux nouveaux hadj et nouvelles hadja d’avoir un accueil digne de ce nom ? Un dispositif a-t-il été mis en place pour prévenir toute menace de contagion du virus de la grippe A, qui, comme on le sait a sévi en Arabie Saoudite où ont séjourné les pèlerins ? Autant de questions que nombre de personnes se posent aujourd’hui.
C’est donc les samedi 12 et dimanche 13 décembre prochains que les pèlerins burkinabè devraient être de retour au bercail, après avoir accompli dans la foi, l’un des cinq piliers de l’islam. Les parents, proches et amis seront contents d’accueillir les leurs qui ne manqueront pas de les combler en retour de bénédictions. Des scènes liesse sont donc attendues à profusion à l’aéroport international de Ouagadougou. Toutefois, des questions se posent, sur les mesures prises par les autorités pour prévenir toute contagion par la grippe A. La menace est réelle, car l’on se rappelle que ce mal qui fait actuellement ravage dans le monde, surtout en occident et en orient, s’était invité au pèlerinage faisant plusieurs victimes dans les rangs des candidats au Hadj 2009, durant leur séjour sur le sol saoudien.
Certains pays, lointains ou voisins du Burkina ont déjà pris des dispositions sanitaires dans cette logique, au niveau de leurs aéroports. Au Burkina, que font les autorités dans le sens d’empêcher toute propagation éventuelle du virus H1N1 ? Sont-elles en train de s’organiser pour parer à toute éventualité de grippe A ? Comment se fera le contrôle médical des pèlerins à leur arrivée ? Que prévoient les autorités pour les pèlerins qui reviendront en vols réguliers ? Ce sont autant de préoccupations pour les populations et toutes les tentatives de Fasozine.com pour obtenir des réponses à ces interrogations auprès de responsables concernés, et rassurer ainsi les uns et les autres, ont été vaines. Cependant, nous osons espérer que la population sera située sur ces mesures de sécurité sanitaire, si elles ont été prises.
Jacques Théodore Balima
Fasozine
