Actualités :: Dix milliards de francs CFA pour renforcer les capacités de la société (...)

Le Programme de renforcement des capacités des organisations de la société civile (Pros) a été officiellement lancé ce mardi 1er décembre 2009 à Ouagadougou. Conçu à l’initiative de la Délégation de la commission de l’Union européenne, ce programme met à la disposition des organisations de la société civile (OSC) des capitaux, pour renforcer leurs capacité afin d’améliorer la gouvernance.

C’est ce mardi 1erdécembre 2009 que le Programme de renforcement des capacités des organisations de la société civile a été lancé à Ouagadougou. Le Pros, selon le représentant du chef de la délégation de l’Union européenne, Théo Hoorntje, est l’aboutissement d’un long processus. « Il est vieux de six ans et a vu se succéder trois chefs de délégation de l’Union », a expliqué, avec un brin d’humour, le chef de la coopération de la délégation. En effet, c’est le 7 avril 2006 que la commission européenne a signé avec le gouvernement du Burkina Faso la convention n°9451/BK pour la mise en œuvre du Pros. Ce programme est doté d’un budget d’environ dix milliards de francs CFA. Chaque organisation de la société civile qui aspire à l’une des quatre subventions doit respecter les critères de non-cumul, de transparence, de non-rétroactivité,...en vigueur dans l’Union.

Pour le ministre burkinabè de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Laurent Sedego, le Pros œuvre à ce que les OSC contribuent activement et plus efficacement au processus de développement national, régional et local. Aussi a-t-il invité les OSC à relever ce défi, « en tirant le meilleur profit des opportunités offertes par le programme qui se positionne pour appuyer le dialogue entre Etat et les organisations de la société civile, notamment au niveau du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté et des axes stratégiques et sectoriels de la politique nationale ». C’est satisfait qu’un tel programme soit lancé que le représentant des OSC, Daniel Dah Hien, a laissé entendre qu’ « on ne peut pas aspirer au développement si on n’a pas des bases organisationnelles et de mobilisation solides. Il ne s’agit pas forcement de l’argent mais du savoir-faire dans l’approche des masses ».

Roger Niouga Sawadogo

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