Actualités :: Tabaski : à chacun son mouton !

Le vendredi 27 novembre, prochain, le Burkina Faso, tout comme d’autres pays, célèbre la fête de la Tabaski, l’Aïd-el-Kébir, communément appelée la fête du mouton. Comme son appellation l’indique et comme le diraient nos voisins de la Côte d’Ivoire, « c’est le moment des moutons ». Pour l’occasion, chaque chef de famille musulmane se fait le devoir et l’obligation, si ses moyens financiers le lui permettent, d’immoler un mouton.

A moins de 48 heures de la célébration au Burkina Faso de l’Aïd-el-kébir, la fête de la Tabaski, les moutons sont devenus les bêtes les plus convoitées. Des vendeurs de moutons ont envahi les coins de rues, les marchés, où les vendeurs et acheteurs se bousculent. C’est le cas du marché de mouton de Tanghin, au secteur 23 de la ville de Ouagadougou. Le marché a fait son plein de moutons et les prix varient en fonction de la taille et du spécimen, qui peut être métis, local ou encore « bali-bali » (bélier). Yacouba Sawadogo est le vice-président de ce marché et vendeur de moutons. Chez lui, les prix varient de 75 000 à 350 000 francs CFA. Dans la matinée de ce mercredi 25 novembre, il en avait déjà vendu 15 sur les 100 moutons qu’il a envoyés sur le marché.

Si lui se frotte les mains, d’autres vendeurs par contre, comme Issa Ouédraogo et Seyni Ouédraogo, estiment que les acheteurs ne se bousculent pas. Contrairement à Yacouba Sawadogo qui est aussi éleveur, et qui a mis une centaine de moutons en vente, eux n’en vendent que deux, avec des prix allant de 25 000 à 35 000 francs CFA, qu’ils présentent aux potentiels clients.

Néanmoins, ils sont tous d’accord sur un point, le prix des moutons est en hausse cette année par rapport aux années antérieures.

L’Aïd-el-kébir est célébré en hommage au geste d’Abraham, à qui Dieu avait ordonné de sacrifier son enfant. Au dernier moment, un beau bélier cornu lui a été envoyé du ciel pour remplacer son enfant. Pour perpétuer ce geste, triomphe de la foi sur le doute et le scepticisme, la religion musulmane recommande à ceux qui ont les moyens d’immoler une belle bête, après la grande prière du jour de fête. La viande est consommée en famille et offerte aux nécessiteux.

Kpénahie Traoré

Fasozine

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