Actualités :: Santé publique : Les malades de yalgado dans d’autres centres

En raison des inondations, des services de santé publique ont été anéantis. Le ministre de la Santé Seydou Bouda a tenu une conférence de presse, pour présenter l’état des lieux et aussi exposer les politiques en la matière envisagées par son département pour affronter l’avenir avec sérénité, le vendredi 23 octobre 2009 à Ouagadougou.

Les inondations du 1er septembre 2009 ont mis à rude epreuve le système sanitaire du Centre hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo En effet, ce centre a été dans sa quasi-totalité paralysé. A ce sujet, le ministre de la Santé, Seydou Bouda et ses partenaires ont animé une conférence de presse le vendredi, 23 octobre 2009. Le but de la rencontre avec les hommes de médias, est de porter à la connaissance de l’opinion publique, les plans de contre-attaque institués par le ministère pour redorer l’image de la santé ternie par les inondations. Comme un phénix, Yalgado doit renaître de ses propres cendres.

Mais auparavant, "le gouvernement doit mener des études afin de dégager les options possibles. Pour cela une entreprise d’architecture a été commise à la tâche. Donc présentement nous ne pouvons pas dire la date à laquelle les travaux de reconstruction vont débuter", a expliqué M. Bouda et d’ajouter que, "Pour ce faire, les malades doivent être délocalisés vers d’autres centres sanitaires". Pour lui seule l’évacuation intégrale de Yalgado permettra de faire un diagnostic de ses infrastructures détruites. Un site sera aménagé en face de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, (MACO) pour accueillir l’essentiel des services d’hospitalisation de l’hôpital Yalgado. Aussi, les locaux de l’ONG Better Life à Tanghin, les centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) du secteur n°30, de Paul VI, de Kossodo et Pissy, seront sollicités par le ministère. Construit depuis 1959, les problèmes infrastructuraux du plus grand centre hospitalier du pays des Hommes intègres étaient déjà visibles, reconnaît Seydou Bouda. Mais il a fallu le déluge pour que les autorités analysent la nécessite de reconstruire ce patrimoine national afin qu’il réponde aux exigences de son époque.

Ajouté à Yalgado, les Centres de santé de promotion sociale (CSPS) du secteur n°3, de Pogbi, de Lougoussi, les dépôts répartiteurs de médicaments des districts sanitaires de Boulmiougou et Baskuy, etc., qui ont été touchés. Situé à proximité des barrages n°1, 2 et 3, le centre Schiphra de Tanghin structure de soins privée, a reçu une partie du trop-plein de ces barrages. Pour ce centre, le ministre dira que le gouvernement a remis une ambulance et une somme d’argent d’une valeur de cinquante (50) millions à ses responsables.
Les débats se sont axés également sur les mesures de prises en charge urgentes que le ministère et ses services déconcentrés ont mis en place dès les premiers moments du sinistre. Seydou Bouda dira a ce propos qu’une panoplie de dispositions ont été mises en branle par son département pour prévenir les maladies à potentiel épidémique. Entre autres dispositifs mis en place, il y a la couverture sanitaire des sites d’hébergement des sinistrés, la coordination des interventions, le vaccin contre la rougeole et la méningite qui ont été faits. De même, des moustiquaires ont été distribuées aux victimes, pour prévenir le paludisme. L’Organisation mondiale de la santé, par la voix de sa représentante résidente au Burkina Faso, Djamila Cabral, présente à la conférence, a dit que son institution a toujours soutenu les efforts du gouvernement dans l’amélioration de sa politique sanitaire.

Les journalistes ont aussi évoqué les problèmes auxquels les contractuels font face à l’hôpital Yalgado. A savoir leur licenciement éventuel annoncé par les responsables de l’hôpital. De l’avis du ministre, la diminution des ressources financières qui prévaut dans ce centre sanitaire l’oblige à revoir à la baisse ses charges. Alors, selon lui, si le remerciement des agents concernés s’effectue en application avec la législation en vigueur, aucune raison d’insatisfaction ne doit exister de part et d’autre.
Les sinistrés vont bénéficier des traitements sanitaires faites aux personnes ordinaires, une fois qu’ils auront rejoint les trames d’accueil prévues pour les recevoir à partir du 30 novembre.

Steven Ozias KIEMTORE (kizozias@yahoo.fr)

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