Actualités :: Théâtre de l’Amitié : Un concert se termine en queue de poisson

Des vitres brisées, des enseignes lumineuses endommagées et des lampadaires saccagés…les stigmates du concert de ce samedi 3 octobre 2009 restent encore perceptibles au théâtre de l’Amitié.

Des spectateurs floués et très remontés contre Soleil d’Afrique, organisateur du concert, se sont retournés ce jour-là, contre l’édifice public. Un public massif a pris d’assaut le théâtre de l’Amitié pour suivre DJ Arafat. Leur déception sera grande, l’artiste brillera par son absence. Certaines sources laissent entendre que dans la réalité, l’artiste n’a même pas été contacté. Le promoteur du spectacle affirme le contraire et jure la main sur le cœur qu’un contrat en bonne et due forme a été signé avec l’artiste. Il se défend que lorsqu’il a su que l’artiste ne viendra pas, il a revu à la baisse le prix du ticket de 1500 à 1000 F CFA. Redoutant la réaction du public, le maître de cérémonie refuse d’annoncer “ la mauvaise nouvelle ” croyant que la pilule allait passer.

Toujours est-il que les spectateurs du théâtre de l’Amitié n’ont pas voulu se contenter de DJ Lewis, BB Chegal et des Chocos. Très vite, ils soupçonnent l’arnaque. Des jets de pierres et de sachets d’eau fusent de toutes parts. La police municipale tentera en vain de contenir la foule déchaînée. Peine perdue, ils usent de gaz lacrymogène pour les disperser. Dans la foulée, des spectateurs tentent d’emporter des chaises, mais sont vite dissuadés par les forces de l’ordre. Ils s’en prennent alors aux lampes, aux enseignes lumineuses et aux vitres qu’ils cassent à coups de pierres. De sources de la mairie, l’organisateur du spectacle s’engage à réparer les dégâts dont le montant reste à évaluer. Toujours est-il que ce triste scénario vient rappeler l’échec du concert d’Alpha Blondy, le 30 novembre 2008 et les dégâts qui en ont découlé. L’histoire semble, malheureusement, se répéter à Sya. L’autorité publique doit donc ouvrir l’œil et le bon, car un simple débordement peut conduire un jour à l’irréparable.

Frédéric OUEDRAOGO

Sidwaya

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