- Salif Ouédraogo
Le jeudi 1er octobre 2009, les Editions Sidwaya ont reçu la visite d’un parent d’élève du nom de Salif Ouédraogo. Chauffeur de son état, il est venu exprimer son mécontentement face à l’attitude jugée ’indécente" d’un directeur d’établissement de la commune de Pouytenga.
C’est un homme furieux, prêt à déverser sa colère, signe de son mécontentement qui a été reçu, le jeudi 1er octobre 2009, dans les locaux des Editions Sidwaya à Ouagadougou. Salif Ouédraogo, père de l’élève Samsouda Ouédraogo, est venu crier son ras-le-bol face à l’attitude qu’il estime peu "responsable" du directeur du CEG communal de Pouytenga. Selon M. Ouédraogo, il a déposé une demande d’obtention d’une place depuis juillet 2009 au CEG communal de Pouytenga pour son enfant. "Quand je déposais la demande, il n’y avait seulement que deux dossiers sur la fiche de réception des demandes. Celui qui réceptionnait les demandes m’a même dit que l’établissement a besoin des bons élèves comme mon enfant parce qu’il a une moyenne de 12/20", a indiqué le plaignant.
Et d’ajouter : "au moment du dépôt de la demande, je me suis renseigné sur le montant de la scolarité, mais les responsables du CEG m’ont fait savoir que le montant n’était pas encore fixé et par conséquent, de patienter. J’ai envoyé l’enfant par la suite prendre des informations y relatives et on lui a dit que le montant est de 40 000 F CFA. Je lui ai donné l’argent d’aller payer. Quand il est revenu avec le reçu, j’ai constaté que le montant n’était pas mentionné dessus". C’est lors d’une conversation qu’il a eue avec un certain Ablassé Zida, membre du bureau des parents d’élèves du CEG communal de Pouytenga que Salif Ouédraogo aurait su que le montant des frais de scolarité était fixé à 26 000 F CFA. "M. Zida a photocopié le reçu pour aller voir le directeur", a confié Salif Ouédraogo. Le directeur a confirmé avoir pris 40 000 F CFA, mais rassure que le reliquat sera restitué. C’est à deux jours de la rentrée que M. Ouédraogo sera surpris de la tournure des événements : "Le 29 septembre 2009, j’ai envoyé le grand frère de l’élève avec le reçu pour se rassurer de la place et voir le cas du reliquat.
Le directeur a pris le reçu déchirer et a remis à l’enfant les 40 000 F CFA en disant que l’enfant n’aura plus la place dans son établissement parce que nous sommes d’abord venus avec une photocopie du reçu et nous revenons cette fois-ci avec le reçu. Est-ce pour dire que lui, il va garder l’argent ? ", a laissé entendre M. Ouédraogo. Les gens qui étaient sur place auraient tenter une médiation, mais le directeur serait resté catégorique sur sa position. Face à cette situation, Salif Ouédraogo dit avoir contracté Ablassé Zida pour solliciter son intervention, mais le problème n’a pas été résolu. M. Ouédraogo dit tenté de rencontrer le directeur en vain. Il était obligé de chercher une solution avec désarroi. "J’ai retiré la demande pour aller voir le directeur d’un nouveau lycée qui vient d’ouvrir ses portes cette année. Je ne suis pas du tout content parce que le directeur du CEG communal a refusé de me rencontrer", a conclu Salif Ouédraogo, presque sur les nerfs.
Lassané Osée OUEDRAOGO
Sidwaya
