Actualités :: Inondations à Ouagadougou : La famille Nonguierma en détresse

Les Ouagalais n’oublieront pas de si tôt cette journée du mardi 1er septembre où une pluie diluvienne a sinistré de milliers de personnes. La famille Nonguierma fait partie de ces victimes inconsolables.

C’est une famille en émoi que nous avons trouvée le lundi 7 septembre 2009 au quartier Paspanga de Ouagadougou. La famille Nonguierma, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a tout perdu après le passage des eaux. La cour, bâtie sur une superficie de 2750 m2, présentait un visage pas reluisant à notre arrivée. Elle n’est plus qu’un amoncellement de ruines puisqu’aucun bâtiment n’a tenu debout. “Nous n’avons plus rien, tout s’est effondré. Seul le caveau des parents est resté”, confie, avec un air pathétique, Mme Emilienne Simporé venue soutenir ses parents. De jeunes gens s’activaient à extraire des gravats, ce qui peut encore être sauvé.

Selon Mme Simporé, c’est l’eau du barrage qui a débordé et les a inondés ; leur cour étant située à quelques encablures du barrage n°3. Des tas d’objets dégagés des décombres sont entreposés çà et là ; le constat est amer sur les lieux. Mme Simporé témoigne : “Nos bâtiments ont été construits depuis les années 1950. C’est une grande cour où tout le monde se retrouvait souvent pour causer. Même le jour de la pluie (le 1er septembre), beaucoup de gens sont venus s’y abriter parce qu’ils trouvaient les bâtiments toujours solides, mais hélas aucun n’a résisté”. Heureusement, pour elle, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée. La famille Nonguierma a aussi déploré la noyade de toute sa basse-cour.

“Tous les poulets sont morts ; seule une poule qui couvait ses œufs a échappé par miracle”, a laissé entendre Mme Simporé, toujours sous le choc des dégâts. Les membres de la famille, de même que les effets déjà extraits des gravats sont envoyés chez d’autres parents pour plus de sécurité.

Un des fils de la famille résidant en France a eu tous ses biens engloutis par les effondrements. Pour extraire ses effets, la famille Nonguierma s’est attaché les services d’une grue de l’armée.
Mais, leur espoir s’est vite dissipé, lorsque l’engin lui-même s’est embourbé dans la cour. Ses traces étaient toujours bien visibles à notre passage. Et pourtant selon Mme Simporé, ils avaient loué l’engin pour deux heures de travail, à raison de 29 000 FCFA l’heure et payé 20 litres de gazoil. Mme Simporé, à l’instar d’autres sinistrés, lance un appel aux autorités et aux bonnes volontés pour leur venir en aide.

Mady KABRE (Stagiaire)

Sidwaya

Bobo-Dioulasso : Incinération de produits prohibés d’une (...)
Burkina/ Mesures de réponses aux pandémies et crises (...)
Burkina/ Programme OKDD : Validation d’un plan de (...)
Association Beoog-Neeré du Ganzourgou : 320 caprins pour (...)
Burkina/ Rencontre inter-réseaux 2024 : L’élimination des (...)
Burkina : Le Réseau des caisses populaires du Burkina a (...)
Informatique : Rencontre avec Ezequiel Philippe NASSA, (...)
Ouagadougou : CIM METAL SA offre de meilleures (...)
Burkina/Aliments pour animaux : La société de nutrition (...)
Forum national de l’eau et de l’assainissement : Des (...)
Caisse nationale d’assurance maladie universelle : Un (...)
Utilisation du gaz butane : Les bouteilles de 1 à 12,5kg (...)
Burkina/Education : 549 établissements scolaires (...)
Burkina/32e AG de la fraternité sacerdotale : Les (...)
Burkina/Police nationale : 745 élèves sous-officiers ont (...)
Tour de la reconquête : Soumaïla Sorgho de l’AJCK (...)
Burkina : Certains quartiers de Ouagadougou (...)
Burkina/ SNC 2024 : Le ministre des transports alerte (...)
Loterie nationale burkinabè : L’enseignant-chercheur Joël (...)
Lutte contre le terrorisme : Les autorités coutumières (...)
Les casinos en ligne : Retrait immédiat pour une (...)

Pages : 0 | ... | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | 189 | 210 | ... | 36624


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés