Actualités :: CRISE A L’UNIVERSITAIRE DE KOUDOUGOU : La FESCO appelle à sauver l’année (...)

La Fédération des étudiants et scolaires du Centre-Ouest (FESCO) a animé une conférence de presse le mercredi 19 août 2009 à l’école Dreux à l’issue de laquelle elle a dit être favorable à une reprise sans accrocs des cours en septembre. Cette conférence a été animée par le secrétaire général (SG) de la FESCO, Urbain Bassolé, qui avait à ses côtés d’autres membres du bureau.

La crise que traverse l’université de Koudougou vient de faire sortir la FESCO de son silence. A travers une conférence de presse animée le mercredi 19 août 2009, elle s’est dit favorable à la reprise des cours en septembre dans le calme. "Depuis mi-mai à juin 2009, notre université traverse une crise sans précédent suite à un mot d’ordre de grève lancé par l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) section de Koudougou. Nous sommes arrivés à une étape décisive de la vie universitaire qui nécessite une mobilisation de toutes les forces vives de la société afin de sauver l‘année académique 2008-2009", a déclaré Urbain Bassolé, SG de la FESCO. Sans trop s’étaler sur les raisons de la crise, il a rappelé qu’elle procède essentiellement de l’intransigeance de certains étudiants. "Suite au mot d’ordre de grève de l’ANEB, des cours, des examens et des travaux dirigés ont été boycottés", a martelé l’étudiant Bassolé. Pour lui, la lutte syndicale, en quelque matière que ce soit, doit être scientifique car certains mouvements conduisent toujours aux désastres. "La situation que notre campus a vécu et continue de vivre nous amène dans une situation d’impasse au regard de l’attitude de l’ANEB section de Koudougou de ne pas considérer le dialogue comme la voie la plus sage à la résolution de la crise actuelle. Sinon, comment expliquer son refus d’écouter les autorités coutumières dans leur démarche conciliatrice" ?, s’est interrogé le SG de la FESCO. Dès qu’on aura la date exacte de la rentrée, celle-ci constituera pour nous notre dernière chance pour sauver l’année mais aussi la date pour chaque étudiant de l’université de Koudougou de faire "preuve de responsabilité et de pragmatisme", a-t-il ajouté. Selon l’étudiant Bassolé, il est temps que chacun de ses camarades puisse prendre la pleine responsabilité de la situation qui prévaut à l’UK car les étudiants sont dans une situation critique et il convient de sauver l’année. Il a invité les étudiants à une prise de conscience et à plus de vigilance. A son avis, l’action revendicative de la structure organisatrice de la grève est plus contre-productive que les étudiants ne l’espéraient. Du reste, la liberté d’expression et le droit de non grève, a t-il assené, sont reconnus dans les franchises universitaires et doivent être respectés.

Répondant aux questions des journalistes, le conférencier a fait savoir que la FESCO est une association non syndicale qui a vu le jour en novembre 2008. Toujours dans ses réponses, il a indiqué qu’avec les dernières délibérations, 13 étudiants seulement de la SEG en année de licence étaient admis sur un total de 154 étudiants. Ce qui signifie, a-t-il soutenu, que les étudiants vont vers le gouffre. ‘’Nous pensons que la récréation est terminée et les étudiants devraient reprendre les cours", a dit l’étudiant Bassolé. Selon ses dires, de nombreux étudiants sont favorables à la reprise des cours et des rencontres de mobilisation se multiplient afin d’amener l’ensemble des étudiants à y adhérer. A la question de savoir si la FESCO a déjà entrepris des démarches auprès de l’administration et de l’ANEB dans ce sens, le SG de la FESCO a répondu par la négative. C’est dire qu’un important travail reste à faire pour parvenir à une reprise pacifique des cours au regard de la détermination de l’ANEB de poursuivre la lutte jusqu’à la satisfaction de sa plate-forme revendicative. Une plate-forme axée sur 7 points dont l’abrogation du texte qui stipule que toute activité académique boycottée pour fait de grève est considérée comme faite. C’est, d’ailleurs, sur la base de ce texte que l’administration universitaire a attribué un zéro collectif aux étudiants de l’UFR/Science économie et de gestion (SEG) suite à un devoir boycotté au cours d’une grève.

Par Dabadi ZOUMBARA

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