L’Association don de Dieu (ADD) a organisé la IIIe édition de la visite médicale gratuite au profit de 100 femmes des quartiers défavorisés de Ouagadougou, le samedi 15 août 2009.

"Amener les sommités de la santé à accorder un temps aux populations pour leur parler des maladies courantes, pour leur donner des informations courantes, leur apprendre à s’intéresser à leur propre santé".
Tel est l’objectif recherché par l’Association don de Dieu (ADD), dirigée par le professeur Maïmouna Ouattara. Elle a initié, samedi 15 août 2009, une séance de visite médicale au profit de cent (100) femmes défavorisées. Cette visite médicale s’est déroulée à la clinique Fatima de Ouagadougou.

Elle a consisté à dépister les maladies courantes notamment le paludisme, le diabète, l’hypertension artérielle, la drépanocytose et le VIH/Sida. Selon la responsable de l’association, cette action préventive est destinée aux femmes, parce qu’elles constituent l’élément clé de la cellule familiale. "Quand vous touchez une femme et qu’elle est consciente de l’intérêt que vous lui apportez, rapidement cela se ventile au niveau de la cellule familiale et ensuite dans le quartier", a-t-elle souligné. Cette journée de santé en faveur de 100 femmes, est l’une des activités phares de l’ADD. L’association a d’autres axes d’intervention tels que l’alphabétisation et la formation.

Cette dernière consiste à apprendre aux jeunes enfants la gestion de l’environnement et la culture artisanale. Par ailleurs, l’ADD travaille en collaboration avec l’ONG Action médecine préventive. Cette structure partage les mêmes objectifs que l’ADD. Elle œuvre pour la promotion de la lutte contre les maladies non transmissibles, les facteurs de risques cardio-vasculaires, la santé de la reproduction, etc. C’est pourquoi son président, Roch Yanogo a envisagé un partenariat pour venir en soutien aux femmes défavorisées.
Mme Zénabou Guigma, l’une des bénéficiaires s’est réjouie du soutien sanitaire que l’ADD lui apporte. Elle a exhorté les personnes de bonne volonté à épauler l’ADD, en vue d’accroître le nombre de femmes prises en charge.

Issa BEBANE et Boukari OUEDRAOGO (Stagiaires)

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