Le ministère des Finances et du Budget a servi de cadre le 19
juillet 2004 à la signature de deux conventions de financement
sous forme de subvention, d’un montant global de 25 millions
d’euros soit environ 16,4 milliards de FCFA entre le
Gouvernement de la République française, l’Agence française
de développement (AFD) et l’Etat burkinabè.
L’objectif de ce
financement est de contribuer à accélérer l’atteinte des objectifs
de la phase 1 (2004-2006) du Plan décennal de développement
de l’éducation de base (PDDEB) à savoir le développement de
la scolarisation (accès et retention), le renforcement de la
qualité de l’enseignement primaire et les capacités
administratives, aux niveaux national, régional et provincial en
matière de pilotage et de gestion du système.
Pour la signature de ces deux conventions, c’est le ministre des
Finances et du Budget, Jean-Baptiste Compaoré qui s’est
d’abord prêté à l’exercice avec l’ambassadeur de France au
Burkina Faso, Francis Blondet pour la contribution du
Gouvernement français d’un montant de 15 millions d’euros soit
9 839 355 000 FCFA, puis avec le Directeur de l’Agence
française de développement (AFD), Yves Jorlin pour la 2e
subvention d’un montant de 10 millions d’euros (6 559 570 000
F CFA).
Selon l’ambassadeur Francis Blondet, son pays apporte ainsi
au Burkina Faso une contribution significative qui s’inscrit dans
l’engagement collectif pris par les principaux bailleurs de fonds
pour permettre à tous les pays en développement d’atteindre en
2015 la scolarisation primaire universelle, l’un des 8 objectifs du
millenaire arrêtés en 2000 par les Nations Unies.
Le ministre de l’Enseignement de base et de l’alphabétisation,
Mathieu Ouédraogo a rassuré les donateurs que ces
ressources, une fois disponibles, seront utilisées à bon escient
pour l’atteinte des résultats escomptés.
Par Kab’s Paul KABORE
(Stagiaire)
Le Pays
