Actualités :: Allaitement maternel : Pour des bébés en bonne santé

Depuis 1992, la communauté internationale célèbre, toutes les premières semaines du mois d’août, la semaine mondiale de l’allaitement maternel. Au Burkina Faso, c’est la ville de Sapouy dans le Ziro, qui a abrité la cérémonie commémorative, le vendredi 7 août dernier.

"Les mères allaitantes fournissent à leurs bébés une source propre, sûre et durable de nourriture et d’eau, et protègent leurs enfants activement contre les infections". C’est fort de ce constat que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) interpelle les gouvernements à encourager et soutenir l’allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois au moins.

Ainsi, la première semaine du mois d’août est consacrée à l’information et la sensibilisation au bien-fondé de l’allaitement maternel. Au Burkina Faso, cela a été marqué par la formation des groupes de soutien à l’allaitement maternel et l’organisation de séances de sensibilisation dans les centres de santé.
L’un des temps forts de cette semaine a été la cérémonie commémorative qu’a abritée la ville de Sapouy dans le Ziro. Là, l’ensemble des acteurs du monde sanitaire dont le ministre de la Santé, Seydou Bouda, et les partenaires techniques et financiers, ont renouvelé leur engagement à soutenir l’allaitement maternel. Le thème de cette année : "l’allaitement maternel : une réponse vitale en situation d’urgence", a été jugé pertinent par le ministre Seydou Bouda.

Les enfants sont les plus vulnérables en situation d’urgence. En effet, la mortalité infantile peut exploser pour atteindre des taux de 2 à 70 fois plus élevés que la moyenne à cause des diarrhées, des maladies respiratoires et la malnutrition. Cela parce que les situations d’urgence sont caractérisées par l’agitation, l’insécurité, l’insalubrité, ainsi que des approvisionnements insuffisants d’eau propre, de nourriture, de combustibles, d’aides médicales et d’abris.

Même si la situation n’est pas alarmante dans le cas du Burkina Faso, il y a lieu, selon le ministre, de parer à toute éventualité car a-t-il souligné "notre pays connaît aussi des situations d’urgence avec les inondations, les périodes de soudure, les sécheresses qui mettent à rude épreuve les populations". Pour le représentant de l’UNICEF, Hervé Périès, le soutien à l’allaitement maternel hors situation de crise est le meilleur moyen de renforcer la capacité des mères à gérer ce type desituation lorsqu’elle survient.
D’où la nécessité, selon lui, de renforcer dès maintenant, toutes les actions visant la protection et la promotion de l’allaitement maternel.
Si l’allaitement maternel reste une pratique très courante au Burkina, l’allaitement exclusif au cours des six premiers mois de vie reste peu fréquente.

Le taux d’allaitement exclusif est de moins de 10 %, alors que 98 % des enfants de moins de cinq ans sont allaités.
Pour Hervé Périès, le Burkina Faso doit encore fournir des efforts en matière de sensibilisation afin d’améliorer le taux d’allaitement exclusif au plan national, à l’instar de certains pays voisins comme le Mali, le Bénin et le Ghana qui dépassent 40 % de taux d’allaitement exclusif. Selon la coordonnatrice nationale de l’Association pour la promotion de l’alimentation infantile au Burkina Faso (APAIB), Madeleine Da, 3 500 vies pourraient être sauvées par jour dans le monde si tous les bébés étaient exclusivement nourris au sein durant les six premiers mois de vie.

Pour cela, elle a apprécié les efforts fournis par les autorités dans la promotion de l’allaitement maternel exclusif. Parmi ces efforts, figure en bonne place l’adoption en 1993, d’un décret sur la commercialisation des substituts du lait maternel.
L’APAIB, depuis sa création, s’est illustrée dans la promotion de l’allaitement maternel aux côtés des autorités politiques, à travers son vaste programme : "Initiative hôpitaux amis des bébés" dont le but est de créer un environnement sain dans les centres de santé.

Fatouma Sophie OUATTARA

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