Actualités :: Grève du SYNADEC : Les instructions du gouvernement pour la mise en œuvre de (...)

Une délégation du gouvernement, conduite par le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Soungalo Ouatttara, a rencontré le vendredi 26 juin 2009, les présidents d’universités et leurs présidents du conseil d’administration. L’objectif de cette rencontre était de leur donner des instructions pour l’application des mesures prises par le gouvernement pour satisfaire certains points de la plate-forme revendicative du SYNADEC.

Le gouvernement a consenti des efforts pour satisfaire certains points de la plate-forme revendicative du Syndicat national des enseignants-chercheurs (SYNADEC), en grève depuis le mois d’avril 2009. Aussi, une délégation composée des ministres Soungalo Ouattara de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Jérôme Bougouma du Travail et de la Sécurité sociale et Joseph Paré des Enseignements secondaire, supérieure et de la Recherche scientifique, a rencontré les présidents d’université et des Présidents des conseils d’administration (PCA), afin de leur donner des instructions pour l’application des mesures prises dans ce sens. "Nous voulons porter à votre connaissance, les points consentis par le gouvernement et vous demander de prendre les dispositions nécessaires pour leur mise en œuvre...", a dit d’emblée le ministre Soungalo Ouattara, chef de la délégation.

Les points consentis vont de l’augmentation de l’âge de la retraite en passant, entre autres, par l’allègement des procédures de gestion financière, la mise en place d’une mutuelle, la désignation des agents à distinguer, chaque année, la valorisation de la recherche, la mise à disposition de bureaux, la prise en charge des frais de passeports de service pour les voyages d’études, l’augmentation du taux de la correction de la copie, des heures supplémentaires et des vacations, l’indemnité académique, l’élaboration d’un statut de l’enseignant-chercheur.

"Nous tenons à mettre en application tous ces points consentis par le gouvernement ici et maintenant. Vous êtes donc chargés, en tant qu’autorités universitaires pour leur mise en œuvre.
Le gouvernement a une volonté ferme de ne pas tergiverser avec la revalorisation de nos universités. Cette revalorisation est d’abord un souci primordial du gouvernement. C’est un processus irréversible. Celui qui ne veut pas y aller, nous allons le faire sans lui. Car nous n’allons pas monnayer l’avenir de nos jeunes.

Nous savons dans quelles conditions se trouvent nos universités. Et il nous faut les mettre à la hauteur de celles de la sous-région.
Nous avons mesurer la nécessité d’aller de l’avant et nous n’allons pas nous enfermer dans des négociations qui ne vont jamais finir. Nous avons dit au SYNADEC que toutes ces mesures étaient d’ailleurs transitoires jusqu’à l’adoption du statut particulier de l’enseignant—chercheur..." a souligné le ministre Soungalo Ouattara.

Pour le chef de la délégation gouvernementale, l’essence même de la grève illimitée du SYNADEC, déclenchée depuis le 8 avril 2009 est la revalorisation du statut de l’enseignant-chercheur.
A en croire le ministre, revalorisation du statut veut dire passer d’une situation actuelle à une situation qualitative.

En droit, cela se traduit selon lui, par un statut particulier. Aussi, le gouvernement a proposé au SYNADEC, l’élaboration d’un statut. Mais à entendre, Soungalo Ouattara, il est difficile d’élaborer ce statut sans sortir l’enseignant-chercheur du droit commun de la Fonction publique. Pour cela, il avait été proposé le mois de juin pour la mise en place d’une commission paritaire gouvernement/syndicat/communauté universitaire, afin de préparer une loi dans ce sens, qui devrait être soumise à la session ordinaire de l’Assemblée nationale en mars 2010. "A partir de cette loi portant statut particulier de l’enseignant-chercheur, nous allons décliner le décret d’application avec tout ce qu’il y a comme incidences financières. Nous avons prévu dans ce chronogramme, janvier 2011 pour la mise en œuvre des nouvelles dispositions du statut particulier de l’enseignant-chercheur. On ne peut pas être plus clair que cela....", a conlu le ministre.

Etienne NASSA (paretena@yahoo.fr)

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