Le Laboratoire d’histoire naturelle (LHN) du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), organise jusqu’au 30 mai 2009, une exposition sur les différentes espèces de serpents du Burkina Faso dans l’enceinte du laboratoire.
"Exposition de serpents vivants et morts en bocaux", est le nom de la présentation publique de 53 espèces de serpents du Burkina Faso du Laboratoire d’histoire naturelle du CNRST.
Une exposition organisée, jusqu’au 30 mai prochain, pour sensibiliser le public sur l’univers des serpents. Mamoudou Traoré, ingénieur de recherche au LHN et responsable de l’exposition, a expliqué que le laboratoire possède "6 000 échantillons de serpents appartenant à 53 espèces, 1 500 échantillons d’insectes dont 360 identifiés, 30 mammifères montés en entier dont celui d’un éléphant, 20 oiseaux naturalisés, 5 aquariums et des vivariums".
Au cours de l’exposition, les visiteurs ont droit à de conseils en cas de morsure de serpents. Créé en novembre 1968, le Laboratoire d’histoire naturelle (LHN) a pour but de "répondre aux besoins des Etats d’Afrique noire d’expression française en matière de collections d’étude de faune et de flore africaines destinées aux établissements d’enseignements scolaires et universitaires". Plus spécifiquement, le LHN est chargé de "la production et la distribution de matériel didactique pour l’enseignement des sciences naturelles, la promotion de la connaissance biologique de la faune par l’inventaire, l’identification et la classification des espèces zoologiques sous forme d’un muséum d’histoire naturelle ou de collections vivantes et la mise au point de fiches pédagogiques en biologie pour les professeurs de sciences naturelles".
Alassane KERE
Fiche conseils : Conduite à suivre en cas de morsure de serpents
1. Mettre le sujet mordu au repos, lui éviter les mouvements du membre blessé dans le but d’empêcher la diffusion du venin.
2. Rassurer la victime et calmer ses douleurs dans la mesure du possible.
3. Mettre un garrot, large et modérément serré, en amont de la blessure (entre le cœur et la blessure). Déplacer le garrot tous les quart d’heure vers le cœur.
4. Comprimer avec énergie le membre blessé en amont de la blessure pour évacuer le maximum de venin. Il est formellement déconseillé d’inciser le membre mordu ou de sucer directement la plaie avec la bouche.
5. Désinfecter la plaie avec une solution de permanganate de potasse à 10 % ou avec de l’eau de Javel à 10 % ou avec une solution de Dakin.
6. Capturer si possible le serpent pour identification au centre de santé en vue de permettre d’administrer l’anti-venin approprié.
7. Confectionner une civière pour l’évacuation de la victime.
8. Evacuer le malade vers un centre de santé.
(Source LHN)
Sidwaya
