Actualités :: Au coin du palais : Ils profitent d’une initiation pour voler des (...)

Le tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso a jugé, le 8 mai 2009, des jeunes pour avoir volé deux vaches appartenant à D.S. Ces jeunes, au nombre de 22, étaient en pleine initiation et devaient, pendant cet apprentissage, aller en brousse et pour tuer des animaux sauvages. La viande ramenée au village est utilisée pour faire certains rites.

Les 22 jeunes ont été donc soumis à cette épreuve. Partis en brousse, leur chasse a été malheureusement infructueuse. Et pour ne pas rentrer bredouille au village, ils se sont alors rabattus sur deux vaches rencontrées sur le chemin du retour. Les deux animaux ont été abattus et la viande a été acheminée au village. Le propriétaire des vaches tuées s’étant rendu compte qu’il s’agissait de ses bêtes a porté plainte.
Le tribunal correctionnel a jugé par contumace les initiés. Le parquet a requis à leur encontre 6 mois de prison avec sursis. Le verdict est fixé pour le 18 mai prochain


12 mois de prison pour avoir jeté un bébé de 12 jours

B.C. 20 ans est coiffeuse de profession. Elle a comparu le 8 mai devant le tribunal pour avoir jeté son bébé de 12 jours dans un caniveau au secteur n°12 (Niénéta) de Bobo-Dioulasso. A la question des juges de savoir pourquoi elle a posé un tel acte, B.C. a répondu que son copain a refusé la grossesse et qu’elle n’a pas de moyens pour entretenir le bébé ainsi né. Le tribunal a fait savoir à B.C. que son “ vilain geste ” est puni d’un emprisonnement ferme allant d’un an à trois ans. Elle s’est alors confondue en excuses tout en promettant de ne plus recommencer. Le tribunal a été sans doute sensible à ses supplications et l’a condamnée à 12 mois de prison avec sursis. Le bébé qui a pu être sauvé a été admis dans un orphelinat. Les magistrats ont invité B.C. à prendre attache avec les services de l’action sociale afin de pouvoir récupérer son enfant et à bien s’occuper de lui


En fait d’employé, c’était un… rat d’hôtel

L.S. travaille dans un grand hôtel de Bobo-Dioulasso comme garçon de chambre, c’est-à-dire celui qui est chargé de nettoyer les chambres. C’est dans le cadre de son travail qu’il s’est introduit dans une des chambres où il a subtilisé la somme de 310 000 F CFA dans le sac de son occupant, d’ailleurs absent. Le client, dès son retour, a constaté la disparition de son argent et a aussitôt alerté les responsables de l’hôtel et les services de sécurité. Ceux-ci ont immédiatement convoqué tous les agents et c’est là que L.S. a avoué avoir pris les 310 000 F CFA. Il a néanmoins réussi à les rembourser. Le 8 mai devant les tribunaux, le garçon de chambre voleur a reconnu les faits. Le tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso l’a condamné à 6 mois de prison avec sursis


Condamnés pour destruction d’école au Kénédougou

La province du Kénédougou dans la région des Hauts-Bassins abrite-t-elle des communautés hostiles à toute action de développement ? Tout laisse à le croire. En effet, on se rappelle que certains habitants de Sokouraba, une localité située dans ladite province, avaient refusé de faire vacciner leurs enfants parce que leur religion l’interdit. Cette affaire avait été déjà portée à plusieurs reprises devant les tribunaux qui avaient alors condamné les récalcitrants avec sursis ou les avaient libérés tout simplement pour infraction non constituée.

Le tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso vient encore de juger d’autres habitants de cette même localité pour avoir détruit une école primaire à Zouanhiri, village situé à 7 kilomètres de Sokouraba. Pourtant, c’est la population de Zouanhiri qui avait demandé aux responsables de l’enseignement de base, la construction de cette école. En attendant une école normalisée, une paillote servant de classe et un logement du maître ont été d’abord construits sur un site provisoire. Ce sont ces infrastructures scolaires que des habitants de Sokouraba et de Zouanhiri ont saccagé parce qu’elles n’ont pas été érigées sur le site qu’ils ont choisi. La paillote a été incendiée le 1er avril 2009 pendant que les élèves étaient en récréation. Quant au logement du maître, il a été saccagé dans la nuit du 3 au 4 avril. Suite à ces incendies, 11 personnes ont été interpellées et entendues le 8 mai par le tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso. Il les a condamnées à 6 mois de prison avec sursis. Tout en leur rappelant que la terre appartient à l’Etat, le tribunal a fait tout un cours sur l’importance de l’école à ces “ rebelles ” qui, en fin de compte, disent regretter leurs actes !

Rassemblés par Adaman DRABO

Sidwaya

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