Actualités :: Fonction publique : On grève aujourd’hui et demain

C’est en principe aujourd’hui, mardi 12 mai 2009, que débute la grève de 48 heures de la Fonction publique. Un préavis de grève générale, les 12 et 13 mai 2009, a été lancé le 30 avril dernier dans la presse (cf. L’Observateur Paalga du jeudi 30 avril au dimanche 03 mai 2009).

Le communiqué de presse, à cet effet, a été conjointement signé par les secrétaires généraux des syndicats suivants : SYNATEB, SYNATIC, SNAID, SYNTER, SYNTSHA, SAMAE, SATB, SYTTPBHA, SYNTETH, SYNTAS, SPESS, SYNATRAG, SYNTPC, SYNAPAGER, FESEB, SYNAJ, SGB. Les travailleurs, organisés dans leurs syndicats respectifs, se sont regroupés en "Coordination des syndicats de la Fonction publique".

Les griefs qu’ils ont relevés contre le gouvernement sont : « l’insatisfaction de le plate-forme revendicative de la coordination, le mépris du gouvernement en direction des organisations syndicales et les attaques répétées contre les libertés démocratiques et syndicales à travers la répression pour fait de grève abattue sur les militants du Syndicat des agents du ministère des Affaires étrangères (SAMAE), du Syndicat autonome des agents du Trésor du Burkina (SATB), du Syndicat national des agents de la Justice (SYNAJ) et du Syndicat des Greffiers du Burkina (SGB) ainsi que les coupures illégales pour fait de grève opérées de juin à octobre 2008 sur les salaires de nombreux travailleurs. » Les points de revendications des syndicats sous-tendant l’arrêt de travail de 48 heures concernent :

1. la constatation sans condition des avancements de 2007 et 2008 avec leurs effets financiers pour l’ensemble des travailleurs de la Fonction publique ;

2. l’arrêt de la mise en œuvre du nouveau système d’évaluation des agents de la Fonction publique et retour à l’ancien système attendant sa relecture consensuelle ;

3. l’annulation sans condition des sanctions prises à l’encontre des travailleurs du SAMAE, du SATB, du SYNAJ et du SGB ;

4. la restitution des sommes illégalement coupées pour fait de grève. Déjà, le 1er mai dernier, en lieu et place d’un traditionnel cahier de doléances, les travailleurs, par l’intermédiaire du président du mois des centrales syndicales et des syndicats autonomes, El Hadj Mamadou Nama, ont remis au ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Jérôme Bougouma, une plate-forme minimale en six points.

La rédaction

L’Observateur Paalga

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