Les responsables de la commune de Ouagadougou et de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) ont rencontré le 30 avril 2009, des riverains concernés par le réseau d’égout de la ville de Ouagadougou. Le maire Simon Compaoré a, a l’occasion, demandé aux retardataires qui ne se sont pas encore raccordés de le faire, au plus tard en juin 2009.
Le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré et le directeur de l’assainissement de l’ONEA, Arba Jules Ouédraogo, ont rencontré les usagers non raccordés au réseau d’égout de la ville de Ouagadougou. Il s’est agi pour le responsable de la ville et celui de l’assainissement d’exhorter ces retardataires à se mettre en règle au plus tard, en juin 2009. Le réseau d’égout représente des conduites enfuies sous le sol pour l’acheminement des déchets et eaux usées de 387 parcelles. Ce réseau concerne le centre ville de Ouagadougou et la zone industrielle de Kossodo (Brakina, Tan-Aliz, l’Abtattoir frigorifique).
Selon le maire Compaoré, en permettant à ces propriétaires de parcelles d’être raccordés au réseau d’égout, c’est un effort dans le domaine de l’assainissement, qui a été consenti à hauteur de 6 milliards de F CFA.
Débutés en 2001, les travaux d’assainissement se sont achevés en 2003. Et depuis 2004, les habitants ou propriétaires de biens immobiliers de la zone traversée par les égouts pouvaient se raccorder.
Le prix du raccordement s’élèverait à 500 mille francs CFA/mois, l’engouement s’est révélé très faible, malgré les sensibilisations. Alors que selon la loi, la population dispose de deux ans pour se raccorder au réseau. Au regard de cette donne, l’ONEA a demandé au bailleur de fonds qu’est l’Agence française de développement (AFD), une subvention permettant le raccordement à un coût plus accessibles. Requête à laquelle l’AFD a donné une suite favorable.
Et désormais, ce coût n’est que de 100 000 F CFA. Mais jusqu’au 14 janvier 2009, 126 sur les 387 parcelles n’étaient toujours pas raccordées au réseau. d’égout. Dans la convention signée pour la subvention, il est indiqué que si 80% des personnes ne sont pas raccordées, celle-ci (la subvention), d’une valeur de 8 milliards de F CFA, serait suspendue. Et la phase II, du projet de raccordement qui devra, cette fois, concerner 1 200 autres parcelles de la ville de Ouagadougou, pourrait ne pas voir le jour. Au regard de toutes ces informations, les retardataires ont promis de s’exécuter en respectant le délai de juin 2009. Et en juillet, l’autorité municipale pourrait sévir, car a averti Simon Compaoré, "au terme de la loi, nous avons la possibilité d’amender quelqu’un se trouvant dans le réseau et qui ne s’est pas raccordé".
Gabriel SAMA
Sidwaya
