Dans cinq jours, cela fera exactement trois mois que nous avons lancé un S.O.S. pour Yanisse Soulama, un bébé d’à peine quatre mois qui souffre d’une malformation cardiaque : les deux ventricules de son cœur communiquent. Quatre mois que Yanisse est régulièrement sous assistance respiratoire à l’hôpital pédiatrique Charles-de-Gaulle de Ouagadougou. Ce petit innocent attend et espère, pour sa survie, une chaîne de solidarité pour payer les quelque 27 millions de francs de sa prise en charge dans un hôpital occidental.
Yanisse est né le 29 décembre 2008, mais avec une malformation cardiaque. En effet, comme son père, Salif Soulama, nous l’avait avoué, l’enfant souffre d’une anomalie qui fait qu’il y a « une communication entre les deux ventricules et entre les deux artères, ce qui entraîne un mélange entre le sang purifié et le sang non purifié. Conséquence, le garçonnet manque d’oxygène, vu que son sang est constamment chargé de gaz carbonique et d’autres déchets ».
C’est la raison pour laquelle il est régulièrement sous assistance respiratoire à l’hôpital pédiatrique Charles-de-Gaulle. Mais la science fait des merveilles et bébé Yanisse peut être sauvé s’il est évacué dans un hôpital adapté en Europe, aux Etats-Unis ou au Canada. S’accrochant à cet espoir, les parents de l’enfant, depuis janvier, remuent ciel et terre, mais en vain, pour faire évacuer le petit.
Certes la médecine peut le sauver, mais à un coût financier que la famille Soulama ne peut supporter. En effet, il y a l’hôpital Necker Enfants malades qui a fait un devis estimatif de 21 202 900 F CFA. A cela il faut ajouter d’autres frais comme ceux du transport et du séjour, ce qui fait que la note globale s’élève à 27 680 200 F CFA. Si cet argent est réuni, dans les 72 heures qui suivent, Yanisse est évacué.
Alors Salif Soulama, pour constituer une chaine de solidarité en faveur de son fils, a créé un blog, « SAUVER YANISSE », consultable à l’adresse http://sauver-yanisse.over-blog.org/, et a multiplié les initiatives pour informer, sensibiliser et mobiliser le maximum de personnes pour sa cause.
« Nous sommes en train de frapper à toutes les portes, espérant que l’une d’elles s’ouvrira pour Yanisse ». Les sociétés, les particuliers, les opérateurs économiques, les autorités du pays, tout le monde est sollicité par la famille Soulama. Il est urgent d’agir, car le temps passe (4 mois déjà), et les parents de Yanisse sont inquiets, car « nous avons entrepris beaucoup de démarches, mais nous n’avons pas encore reçu une réponse favorable ».
Alors, Salif Soulama réitère son appel à la solidarité : « S’il existe une structure, une institution, une association, une organisation, ou une personne, ici au Burkina ou quelque part sur cette Terre (Afrique, Europe, Asie, Océanie, Amériques), qui a la possibilité de nous aider, nous la prions d’agir à cause de Dieu ». Toute personne qui veut aider Yanisse peut prendre contact avec la direction de la pédiatrie Charles-de-Gaulle (tél : +226 50 36 67 76 à 79) ou avec Salif Soulama au + 226 70 27 27 37 ou par email : seferiba@yahoo.fr
San Evariste Barro
L’Observateur Paalga
