Actualités :: UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU : Professeurs en grève, amphis vides
Magloire Somé, SG du SYNADEC

La grève déclenchée par le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC) est suivie à 80%, selon les estimations du secrétaire général dudit syndicat, le Pr. Magloire Somé, hier 8 avril 2009. Ce qui est sûr, pendant cette première journée de grève, plusieurs amphithéâtres de l’université de Ouagadougou sont restés vides.

Les enseignants de l’université de Ouagadougou, suite à l’appel du Syndicat national autonome des enseignants chercheurs (SYNADEC), observent une grève illimitée, à compter du 8 avril 2009. Selon le Pr. Magloire Somé, le secrétaire général dudit syndicat, rencontré hier à son bureau, le mot d’ordre ne sera levé que si le gouvernement réagit positivement aux revendications des enseignants. Ainsi, ont-ils suspendu toutes les activités pédagogiques, "jusqu’à la signature avec le gouvernement d’un accord pour une revalorisation véritable du statut d’enseignant-chercheur". En clair, les enseignants souhaitent voir leurs salaires augmenter et leur condition de vie s’améliorer.

Magloire Somé était en compagnie de Jean Claude Naba, secrétaire à l’information et à la formation du SYNADEC. Hier dans la matinée, les professeurs étaient absents des classes, les étudiants également, certains amphithéâtres restaient carrément vides. Selon le SG du SYNADEC, la grève est suivi à 80%. Ce bilan, même empirique, est très inquiétant, quand on sait que si le mouvement se poursuit, l’année universitaire pourrait être compromise. En rappel, c’est depuis le 17 juillet 2008 que le SYNADEC a fait part de sa plate forme revendicative.

Ensuite, d’un préavis de grève le 5 décembre 2008. Selon le SG du SYNADEC, ce n’est que lorsque les enseignants sont allés effectivement en grève que le gouvernement a réagi en les invitant à la table de négociations. Le SYNADEC, pour permettre à ces négociations de se dérouler dans un climat d’accalmie, avait alors levé son mot d’ordre de grève. "Puis nous nous sommes rendu compte que la partie gouvernementale a voulu ruser avec nous et c’est parce que nous ne sommes pas satisfaits que nous avons voulu reprendre le mot d’ordre de grève", a expliqué le Pr. Magloire Somé.

Selon toujours le professeur, lors des premières négociations, la partie gouvernementale était représentée par des techniciens qui n’ont pas de voix délibérantes. Et "on n’a fait qu’avancer des arguments standards", ajoute le Pr Magloire Somé. Mais cette fois-ci le SYNADEC exige des négociations avec des autorités gouvernementales. C’est ainsi que désormais les discussions devraient se tenir avec trois membres du gouvernement, notamment les ministres en charge de l’Enseignement supérieur, de la Fonction publique et du Travail. Pendant que nous étions encore dans son bureau, le Pr. Somé a reçu un coup de fil de la part du président de l’Université. Celui-ci invitait les représentants du SYNADEC à une rencontre aujourd’hui même, jeudi 9 avril, à 8 h.

Par Lassina Fabrice SANOU

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