Actualités :: Concours de la Fonction publique : « Monsieur le Ministre, je mérite ma place (...)

Décidémment, être sur la liste d’attente d’un concours de la Fonction publique est une source d’angoisse permanente et qui se termine quelquefois par une désillusion. L’auteur des lignes qui suivent nous conte sa mésaventure et réclame au Ministre de la Fonction publique sa place qu’il dit mériter.

“Le Premier ministre Tertus Zongo, dès son arrivée, a affiché son ambition de lutter farouchement contre la fraude et la corruption, surtout au niveau de l’administration publique. Ses premières actions ont suscité beaucoup d’espoir au niveau de la population et surtout au niveau de la frange jeune que nous sommes, victime très souvent de coups bas dans les concours directs d’entrée à la Fonction publique. Cette année, des mesures ont été prises, dit-on, pour limiter la fraude.

L’organisation des concours confiée à une agence a laissé entrevoir un changement favorable, certes, mais comme on le dit chez nous, c’est bon, mais c’est pas arrivé. Certaines habitudes sont tenaces. Pour les candidats inscrits sur la liste d’attente, c’est la croix et la bannière, car partagés entre doute et espoir : c’est le pied de grue devant le ministère, des coups de téléphone dans les écoles concernées pour s’enquérir de nouvelles.

C’est à ce moment que « les coups bas, fraudes et corruptions sont bien organisés » ; beaucoup de choses se passent à l’insu des candidats, donnant lieu à toutes sortes de supputations. C’est précisément mon cas, et je veux comprendre.

Admis deuxième (2e) sur la liste d’attente au concours de recrutement d’Agents techniques d’Environnement, je décide de faire des investigations auprès de certains élèves définitivement admis à ce même concours, dans l’espoir d’être appelé d’aventure parmi les admis, certains désistent pour une raison ou une autre.

C’est alors qu’on me confirme l’absence de trois élèves admis. Vu le délai imparti pour leur admission à l’école, ils ne peuvent être réhabilités et être admises à l’école, pour cause d’abandon et de ce fait, devraient être remplacés par les trois premières personnes admises sur la liste d’attente sur laquelle d’ailleurs figurait mon nom.

C’est alors que je pris contact avec l’administration de l’école pour en savoir plus. Je vous le dis, au début l’administration de l’école ne voulant me fournir aucun détail, refusait de me fournir la confirmation sur ce que j’avais appris. Par la suite, ma sœur insista pour savoir si réellement d’aucuns s’étaient désistés.

On lui répondit par l’affirmative. L’école lui fit savoir que je devais attendre qu’elle fasse le communiqué par presse. Mais qu’avant, elle se devait de remplir des formalités et après nous serions appelés par voie de presse. Ce à quoi je me suis conformé tout en téléphonant chaque semaine, question de les rappeler.

Sans lâcher prise, je faisais un tour au ministère de Fonction publique, à celui de l’Environnement et au building, sans oublier les revues de presse que je feuilletais chaque jour dans l’espoir d’être appelé. Ayant trouvé le silence un peu long, je décide le 06 janvier de les rappeler. Chose que je faisais chaque fois d’ailleurs, et là, quelle surprise ! la secrétaire de l’école m’annonce que la liste est close, chose curieuse que je ne comprends pas.

Alors, je décide de savoir ce qui se tramait derrière ce mystère. Je me rendis donc au ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat pour en savoir plus ; selon le renseignement que j’ai obtenu sur place, l’école a déposé la liste après le délai imparti au niveau du ministère et vu le volume de cours déjà dispensés, il ne serait plus possible de nous accepter.

Au vu de cette injustice dont nous sommes victimes, Monsieur le Ministre, je me pose ces questions : « A qui la faute ? Pourquoi cette sanction à notre encontre ? » Tout en vous témoignant notre respect, Monsieur le ministre, nous demandons notre admission à l’école, car ces places nous reviennent de droit et elles ont été acquises au prix de nombreux sacrifices consentis.

Tout ce que nous souhaitons, c’est notre réhabilitation, car à en croire le slogan « Etre Burkinabè ça se mérite », nous méritons notre place. Dans l’attente d’une suite favorable, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération.

N. Robert H.

L’Observateur Paalga

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