Actualités :: Initiation à la transcription des langues nationales : Le gouvernement donne (...)

Le gouvernement a initié un programme de formation en langues nationales, en partenariat avec l’Université de Ouagadougou et le ministère de l’Enseignement de base. La formation est assurée par des professeurs de langues nationales.

Dans l’après-midi du 5 janvier 2009, quelques ministres se sont retrouvés en classe pour apprendre à lire et à écrire dans les langues nationales. Parmi eux, le ministre délégué à l’Alphabétisation non formelle, M. Ousséni Tamboura et le ministre de la Santé, M. Seydou Bouda. Pour le premier, il s’agit, d’une part, de donner le bon exemple à la population et d’encourager hommes et femmes à accepter s’alphabétiser. D’autre part, il est question de valoriser les langues nationales.

Par ailleurs, il s’agit de montrer la volonté politique du gouvernement de promouvoir les langues nationales. "Les membres du gouvernement pourraient améliorer leur communication sociale d’autant plus qu’ils sont souvent sur le terrain pour s’entretenir avec la population dont la plupart est analphabète", a dit le ministre Tamboura. Il a ajouté que les centaines de milliers de personnes alphabétisées seront heureuses d’apprendre que les membres du gouvernement se forment aussi. Il a souligné qu’un député ou un ministre pourra désormais répondre à un paysan ou à un parent qui lui écrirait dans sa langue. Il a précisé qu’il a choisi de se former en fulfudé.

Quant au ministre Bouda, il a souligné que la langue est l’identité d’un peuple et qu’il n’est jamais trop tard pour en apprendre la transcription orthographique. "En plus du mooré j’ai choisi d’apprendre deux autres langues à savoir le dioula et le fulfudé de façon à maîtriser les trois principales sur les vingt-quatre qui ont été détectées et pouvant faire l’objet de formation, selon les besoins des citoyens".

De son avis, l’alphabétisation ouvre aux bienfaits de la civilisation moderne. Dans cette logique, il a souligné qu’une mère alphabétisée est plus apte à contrôler le carnet de santé de son enfant. Et que certaines lois en rapport avec les domaines clés, telle la sécurisation foncière, seront traduites en langues nationales. Partant de là, il estime que si l’élite politique ne sait pas lire en langues nationales, il y aurait un dysfonctionnement. L’initiation en langues nationales du ministre Seydou Bouda s’est faite en présence du chef de département de linguistique de l’Université de Ouagadougou, M. André Batiana.

Le mooré, le dioula le fulfudé, le gourmancéma, le bissa et le lielé sont les six langues retenues pour la formation des membres du gouvernement qui sera assurée par des professeurs d’université.

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya

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