Salam Ouédraogo travaillait dans une cave à Kaya. Entre-temps, il a été remercié et s’est rendu à Ouagadougou où se trouve son grand-frère Mahamoudou qui est un opérateur économique. Ce dernier lui fait appel un jour pour l’aider à classer des billets de banque d’une valeur de quatre-vingt millions (80 000 000) F CFA.
Le lendemain, Mahamoudou vient au chantier, sort du véhicule et prend la moto du gardien Ousséni Ilboudo qui est à son service depuis 9 ans pour une course. Avant de partir, il dit à Ousséni de prendre soin du véhicule. Après son départ, Salam envoie Ousséni faire le guet, force la portière avec la clé d’un cadenas et prend une “brique”.
A son arrivée, Mahamoudou ne se rend pas compte du vol d’un million (1 000 000) de F CFA. L’argent est confié à Ousséni et le partage a lieu plus tard à raison de 50% chacun soit 500 000 F CFA. Salam revient à Kaya, se rend au maquis “Le Boucan”, boit, fait servir, fait la casse et s’en va. Au bar de l’Amitié, il boit, fait servir et disparaît. La serveuse Franceline Ouédraogo ne le voyant plus va déposer plainte à la gendarmerie. Entre-temps, il est repéré au maquis “Waguess” où la gendarmerie va le cueillir. A la barre, il reconnaît le vol du million. Pour avoir bu sans payer, cassé des bouteilles et des verres, il voulait se venger car les gérants de ces deux débits seraient à l’origine de son licenciement. Salam Ouédraogo a été condamné à 24 mois de prison ferme et son complice Ousséni Ilboudo à 12 mois fermes. Ils devront rembourser à Mahamoudou six cent dix mille (610 000) F CFA et payer au conseil de Mahamoudou cent cinquante mille francs
Il fait voler tout le troupeau de son frère
Quand le président du tribunal a appelé Pawitrima Konsimbo pour la seconde fois, le parquet le lui a fait remarquer mais le président lui a dit que c’est pour une autre affaire. Ainsi, lors de la même audience, Pawitrima a comparu. Pour la première comparution où il a pris deux mois de prison avec sursis, il était accusé de détention illégale d’arme et de munitions.
Selon ses déclarations, il aurait eu l’arme en Eburnie. Pour la seconde comparution, il comparaissait pour incitation au vol d’un troupeau de vingt bœufs. En effet, Pawitrima est allé voir Sambo Sondé et Hassane Dicko afin qu’ils volent le troupeau de bœufs de son frère consanguin. C’est ainsi que les deux iront une première fois la nuit et voyant la lumière d’une torche ils s’enfuirent.
La seconde fois sera la bonne et tout le troupeau sera emmené. Dans ses recherches, Siguinoma Konsimbo retrouvera ses voleurs. A la barre, Pawitrima dira qu’à la mort de son père, il n’a hérité de rien et son grand-frère ne lui donnant rien, il a décidé de vendre les bœufs pour se faire de l’argent.
Faux ! dira le grand-frère car à la mort du père, le troupeau a été partagé entre les trois épouses et leurs enfants. Il se trouve que le grand-frère de Pawitrima a dilapidé sa part.
Devenu grand, il ne s’est pas renseigné et fait voler le troupeau des autres. Ce qui est curieux, c’est que celui qui devrait aller vendre les bœufs à djibo n’est pas encore de retour. Sambo Sondé qui avait déjà été condamné pour le vol d’un veau en a pris pour 60 mois fermes. Hassane Dicko s’en tire avec 36 mois fermes tandis que Pawitrima Konsimbo se contente de 48 mois fermes. Cette histoire regrettable s’est déroulée à Nawoubkibe. Ces trois personnes devront payer solidairement la somme 7 000 000 F à Siguinoma qui réclamait 15 000 000 de francs pour son troupeau
Il vole un bœuf pour l’âme sœur
Nobila Sawadogo est de Louloundi. Un jour, il se rend à Ouagadougou et rencontre l’âme qui accepte vivre avec lui. Il revient au village et soustrait frauduleusement un taureau de son grand-frère qu’il va vendre. Pour lui, qui devrait-il voler si ce n’est son frère ? Que ce soit son père, sa mère, son frère, on ne doit pas voler. Il a été condamné à douze mois de prison avec sursis.
Redaction Internet
Sidwaya
