La Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) a reçu, mardi 11 novembre 2008, une ambulance offerte par “Fraternité des prisons au Burkina” et un don de nattes, de plats de l’ONG “Prisonniers sans frontières”.
Une ambulance capable de transporter quatre malades à la fois, avec un accompagnant est le don offert par “Fraternité des prisons au Burkina” à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) au profit des détenus. Equipée médicalement, l’ambulance provient de l’armée suisse et elle a été acquise grâce aux partenaires de “Fraternité des prisons au Burkina”. Pour le président de cette association, Aly Congo, en plus du don pour la MACO, des vêtements médicaux et chirurgicaux seront donnés à d’autres infirmeries des prisons du Burkina.
“Fraternité des prisons du Burkina” existe depuis 2002. Elle œuvre dans 10 prisons à travers le pays. Association chrétienne, elle compte plus de 300 membres et ses actions sont spirituelles et humanitaires. Dans cet ordre, “Fraternité des prisons du Burkina”, a au programme, la création d’un centre de paix et de développement à la Maison d’arrêt et de correction de Manga. Selon M. Congo, ce futur centre consacrera une part importante à la restauration de la dignité humaine et la formation aux métiers divers.
Tout juste après le don de véhicule, les détenus de la MACO ont reçu également du matériel de couchage et de cuisine. Ainsi, en ce mois de novembre, le président du Conseil d’administration de l’association “Prisonniers sans frontières”, Mamadou Ouédraogo a mis à la disposition de la MACO 2 777 nattes et 3 280 plats. “Nous avons déjà mis en œuvre et poursuivons des actions diverses qui vont de la mise en place d’infrastructures dans les maisons d’arrêt, dans des commissariats à la formation de personnel pénitentiaire et de la société civile”, a précisé M. Ouédraogo. Le secrétaire général du ministère de la Justice, Jérôme Traoré a apprécié la collaboration avec la société civile. Les gestes des deux donateurs dénotent, pour lui, l’intérêt que ces associations portent à la cause des détenus et constituent à n’en pas douter un plus dans l’humanisation des prisons. “En souhaitant vivement que votre exemple soit largement suivi, je puis vous assurer qu’il sera fait bon usage de cette ambulance et de ce matériel de couchage et de cuisine”, a-t-il conclu.
Boureima SANGA
Sidwaya
