Actualités :: Grogne au lycée Saint-Exupéry : Des travailleurs crient à la brimade

Le jeudi 24 juin 2004, un groupe de travailleurs du lycée français Saint-Exupéry a tenu un sit-in dans l’enceinte de l’établissement pour dénoncer le mauvais traitement dont ils sont objet. Gardiens, aide-maternelles, plantons, secrétaires, reprographes ... c’est le personnel dit "petit personnel " qui crie son ras-le-bol.

Tout est parti d’une note de service du 23 juin 2004 adressée au petit personnel stipulant que " l’article 94 du code de travail prévoit qu’une allocation de congés payés, représentant la valeur d’un (01) mois de salaire, doit être réglée avant le départ en congé. Nous avons prévu de le verser sur le solde du mois de juin. Le solde des salaires de juillet et août ( soit 50% restant de chaque mois) sera versé mensuellement. Si vous ne souhaitez pas percevoir cette allocation, vos salaires vous seront virés mensuellement ( fin juillet et fin août ) dans leur intégralité".

En clair, les travailleurs qui percevaient habituellement la totalité de trois (3) mois de salaire pour la période des vacances, devront se contenter du salaire de juin, plus la moitié de leurs salaires de juillet et août. "Les autres travailleurs ont perçu la totalité de leurs salaires et sont partis pour leurs vacances au bord de la plage. C’est une injustice qu’on nous fait subir et nous ne pouvons accepter cela ... ) , clame Ibrahim Gasbéogo, responsable syndical et reprographe au lycée Saint-Exupéry.

En plus des problèmes de salaire que connaissent ces travailleurs, il y a le problème du congé annuel que l’administration a ramené de 30 jours à 22 jours. " Non seulement on retient la moitié de nos salaires, mais aussi on diminue notre temps de congé " s’indigne M. Gasbéogo. Pourquoi une telle situation ?

Nous n’avons malheureusement pas eu l’opportunité de poser cette question au proviseur de l’établissement qui nous a " jeté " hors de l’école soi-disant que nous n’avons pas été invité et qu’il n’y avait pas d’évènement dans son établissement.

"En tant que journalistes, on vous traite de la sorte. Imaginez ce que nous subissons ici ", nous a dit un travailleur. " L’administration est déjà allée six (6) fois à l’inspection du travail au cours de cette année", nous a confié M. Gasbéoégo. Voilà qui confirme la position du "petit personnel ", nous sommes brimés ".

Pauline KABORE
Sidwaya

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