Actualités :: Vu et entendu à l’audience : 12 mois fermes, 71 250 francs pour avoir voulu (...)

Mahamoudou Dicko était présent quand son père Ibrahim Dicko a eu une altercation avec Issa Cissé. Selon Issa Cissé, il était soupçonné de faire la cour à la femme de Ibrahim.

Cette dernière est vieille. C’est ainsi, qu’ils en sont venus aux mains et quand Mahamoudou est rentré, le père lui a fait le compte rendu. Dans le Cid, Don Diègue demande à son fils : "Rodrigue, as-tu du cœur ?" Et ce dernier de répondre : "Tout autre que mon père l’éprouverait sur l’heure". Entre Mahamoudou et son père, selon Mahamoudou, son père lui aurait dit que Issa faisait la cour à sa mère et l’avait agressé. Muni d’une machette, Mahamoudou est allé pour venger son père et a fait des blessures à Issa. Ce qui leur a valu une prison ferme de 12 mois et 71 250 à payer à Issa.


Ils dorment dans le marché et volent dans les secteurs

Idrissa Diallo a 15 ans et est berger à Louda. Selon ses déclarations, le travail de bouvier est fatiguant et il décide de se rendre à Kaya pour faire fortune. Il rencontre Boukaré Bamogo, réparateur de postes qui travaillait avec son grand frère et venait de le quitter pour mésentente. Ainsi, ils dorment dans le marché central de Kaya et vers 2 heures du matin, ils sillonnent les secteurs et entrent dans les maisons dont les portes sont ouvertes pour voler Quant un rentre, l’autre fait le guet et ils se remplacent ainsi de suite. Mais hélas, Idrissa sera, un jour, vu, poursuivi et pris. Il donnera le nom de Boukaré. Ils comparaissaient alors pour le vol de portables et en ont pris pour 6 mois fermes chacun. Un des receleurs Zacharia Ouédraogo a été relaxé tandis que le second, Souleymane Sawadogo en a pris pour 6 mois de prison avec sursis.


Il vole la batterie du camion qu’il surveille

Sosthène Balima Ismaël est un apprenti-chauffeur chez Ali Sawadogo. Ainsi, la nuit, il dort dans le véhicule et détient les clés. Un jour, une des deux batteries disparaît. Sosthène va voir un charlatan qui lui dit qu’il retrouvera son voleur alors que son patron lui demandait de dire avec qui il avait vendu la batterie, il allait remettre l’argent et la reprendre. Conduit à la gendarmerie, Sosthène a conduit son patron dans un maquis et lui montrera un banc en disant que l’acheteur y était assis quand il lui a vendu la batterie. Deux mois de prison ferme ont été requis contre lui.


8 mois de prison pour le vigile voleur

Aboubakar Dao est un vigile employé par la Banque internationale du Burkina (BIB). Un vendredi soir, vers 23 heures, il va voir le vieux Monaco qui, lui, est vigile des locaux de la radio Kaya Horizon FM pour lui solliciter sa torche afin d’aller aux toilettes. Voilà qu’il est surpris par Yacouba Tapsoba qui était d’animation ce jour au 2e étage devant le bureau de la secrétaire qui était ouvert. Il est vigile à la BIB qui se trouve au rez-de-chaussée. Les toilettes se trouvent à droite du bâtiment dans la cour. Que cherchait-il alors au 2e étage ? Chose curieuse, il avait une clé qui ouvrait la porte de la secrétaire comme les enquêtes l’ont démontré. Vu que de multiples vols ont déjà eu lieu dans le bureau de la secrétaire, il a été accusé de tentative de vol, ce qu’il a nié bien qu’il y ait les enquêtes et les témoins .Ce qui est certain, il ne travaille pas à Horizon FM. Que cherchait-il alors dans ses locaux ? Le tribunal lui a infligé 8 mois de prison ferme.


Ils ont pris le “voleur” et l’argent du voleur

Ils étaient une dizaine, à comparaître ce vendredi 31 octobre 2008 devant le tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso, dont le mari d’une conseillère du village de Kuakualé. Tous sont venus répondre des accusations de coups et blessures, ou de vol sur la personne de Soumaïla Zoundi. La victime dit avoir quitté nuitamment son domicile, courant octobre dernier pour une destination inconnue. Après avoir été pourchassé par un fantôme, selon ses dires, il se retrouve devant l’enclos à bétail d’une famille Sanou. Ceux-ci, le prenant pour un voleur, le prennent en chasse et l’arrêtent. Il sera solidement ligoté, bastonné, puis transporté chez le chef de village. A la barre, Kalifa, Fernand, Moussa, Théodore tous de la famille Sanou, reconnaissent avoir frappé Soumaïla Zoundi, et avoir en plus, soustrait la somme de 905 000 F CFA sur la victime. Cheick Omar Ouattara (le mari de la conseillère) qui a eu l’initiative du partage de l’argent, soutient qu’il a agi ainsi en tant que propriétaire terrien. Toutes les affaires passent par lui.

Il a donc remis la somme de 200 000 F CFA à chacun des deux individus qui ont participé à la bastonnade, Adama Ouattara et Moussa Sanou et gardé le reste de l’argent par devers lui. Le parquet relève que trois membres de la famille Ouattara, Cheick Omar, Adama et Moussa sont des autorités dans leur village, mais, au lieu de se montrer exemplaires, ils ont commis un vol sur Soumaïla Zoundi. Il a requis par conséquent 6 mois de prison ferme à leur encontre.
Quant à Ardouma et Moussa Sanou, poursuivis pour coups et blessures sur la victime, ils risquent 3 mois de taule. Le parquet a suggéré la relaxe des autres accusés pour insuffisance de preuves. Le jugement a été mis en délibéré pour le 7 novembre prochain.


Le tribunal, seul contre le trafic des enfants

Boureima Kafando, maître d’école coranique et deux talibés (étudiants musulmans) sont accusés du trafic de quatre enfants. Le 19 octobre dernier, ils ont été arrêtés au poste frontalier de Koloko par la police, avec quatre enfants âgés de 11, 13, 12 et 15, ans, à destination de la ville malienne de Sikasso. Le maître soutient que les enfants lui ont été remis par leurs parents dans la commune de Goundi pour leur apprendre à lire le Coran et qu’ils auront à faire le même travail que lui à Sikasso, cultiver et garder les bœufs.

Les parents, appelés à témoigner n’y ont vu aucun inconvénient. Ils reconnaissent avoir confié leurs progénitures au maître, afin qu’il leur apprenne plus tard la voie de Allah et qu’il est tout a fait normal que les enfants travaillent dans le champ du maître, seule condition pour qu’ils puissent s’assumer demain. Du coup, le tribunal se trouve seul contre ce qu’il a qualifié de trafic d’enfants et a conclu à un malentendu, parce que “ amener les enfants de quelqu’un exige une autorisation judiciaire préalable ”, a rappelé le tribunal aux parents des enfants et au maître coranique. Ceux-ci ont promis de prendre les dispositions pour éviter tout manquement. Le procureur a néanmoins demandé de reconnaître les accusés coupables de trafic d’enfants, mais de les condamner à 6 mois de prison avec sursis. Le jugement a également été mis en délibéré pour le 7 novembre.


Confiez votre bien au voleur … il le volera

Bernard Soma, Bakary Sanou, Patrice Yaméogo, Hilaire Hien, Zoumana Ouattara, Fabéré Sanou, Dieudonné Sawadogo, Sidiki Traoré et Patrice Yaméogo tous journaliers à la MABUCIG et Niampégué Sanou, gardien, sont accusés de vol et de complicité de vol de cartouches de cigarettes. Ils avaient réussi à mettre en place un réseau impliquant plusieurs niveaux de responsabilité pour faire sortir de la cigarette de l’usine. Le mode opératoire est simple : le chef de poste, chargé d’effectuer des fouilles corporelles à la sortie des journaliers, ferme les yeux et laisse passer les paquets de cigarettes empochés. En retour, les journaliers, le lui rendent bien, en lui reversant une partie de l’argent de la vente du butin. Des neuf accusés, sept ont reconnu les faits et trois ont nié.

L’un d’eux, Patrice Yaméogo totalise 25 ans de service à la MABUCIG. L’avocat de la société a estimé le préjudice à 7 000 000 de F CFA et à plus de 150 cartouches de cigarettes volées. Il a de ce fait demandé que le tribunal condamne les neuf accusés à payer cette somme et que la société de gardiennage qui emploie les vigiles fautifs et qui est en contrat avec la MABUCIG réponde de ces agissements et verse 500 000 F CFA à la MABUCIG. Le parquet a demandé la relaxe de Patrice Yaméogo et de Sidiki Traoré au bénéfice du doute, une requalification des faits pour certains accusés et la condamnation des autres à 6 mois d’emprisonnement avec sursis. Le verdict sera connu le 7 novembre prochain.

Rassemblés par Mahamadi TIEGNA et Jacques NONGUERMA
AIB/Kaya

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