Il y a deux semaines, un délinquant qui avait tenté de forcer la porte d’une dame au secteur n° 17 (Sarfalao) a pris la poudre d’escampette lorsque la bonne dame a crié « Au voleur ! ».
Croyant trouver refuge dans une concession voisine, il se jette dans la « gueule du loup », puisque la concession en question est majoritairement habitée par les hommes de tenue. Inutile de préciser que ledit voleur a passé un mauvais quart d’heure entre leurs mains.
Un trafiquant d’armes mis aux arrêts
La douane de l’Ouest a mis le grappin sur un trafiquant d’armes dans le courant de la semaine alors qu’il tentait de rallier un pays voisin. De sources concordantes, les armes en question (des pistolets automatiques et un fusil) avaient été dissimulées dans des marchandises que le trafiquant transportait avec lui. Les mêmes sources précisent que le trafiquant en question ne serait pas seul dans ce « deal ».
Une décision du ministre de la Promotion de la femme contestée
La semaine qui s’achève a connu de vrais remous au sein des femmes de Bobo-Dioulasso. A la base de cette agitation, la décision du ministre de la Promotion de la femme, Céline Yoda qui, dans un courrier en date du 22 octobre, invalide sine die les résultats des élections issues du renouvellement des structures féminines pour « irrégularités majeures ». Depuis cette date, des questions fusent de partout. D’où viennent ces « irrégularités » alors que les autorités dont le maire et le haut-commissaire ayant présidé ces votes et la presse n’ont rien constaté d’anormal ? A ce qu’on dit, le ministre qui s’apprêterait à présider personnellement la reprise des élections les 30, 31 octobre et le 1er novembre serait victime « d’un groupe de femmes qui, en mal de popularité, préfèrent jouer aux trouble-fête ».
Un espace de jeu à côté des rails, ça peut être dangereux
Le divertissement des enfants est une préoccupation des Burkinabè. Pour ce faire, de nombreux espaces de jeux sont érigés pour leur offrir des temps de distraction. Ce qui fait naturellement, le bonheur des enfants. Cependant, un espace de jeux à côté des rails, cela amène à se poser des questions.
A-t-on pensé à la sécurité des enfants ? Au secteur N°10 de Ouagadougou, entre la château-d’eau et l’OFNACER, se construit un espace de jeux, les "So-banni" comme l’appellent les enfants. Le drame, c’est que l’espace de jeux est situé à quelques dix mètres du rail. Quand on sait que les enfants dans leurs jeux sont souvent prompts à des excès, un moment d’inattention et ceux-ci peuvent se retrouver sur les rails.
Quelles que soient les mesures de sécurité prises, il est dangereux de placer un espace de jeux à proximité des rails. Loin de nous l’idée de l’oiseau de mauvais augure, mais le train peut un jour dérailler et bonjour les dégâts. En voulant offrir des instants de bonheur, on risque de vivre des décennies de mélancolie.
Elèves, attention à la circulation !
Depuis le début du mois d’octobre, les élèves ont repris le chemin de l’école. Ce qui a rendu la circulation plus intense à cause du flux des élèves aux heures de pointe. Il y a, malheureusement, un manque d’éducation routière de la part de ces enfants. Ceux-ci se mettent souvent à trois ou à quatre sur la route déjà exiguë comme si elle leur appartenait. Ce qui cause souvent des accidents. Il est nécessaire de renforcer l’éducation morale enseignée à l’école avec des cours d’éducation civique et routière. Il est important que ceux-ci aient des notions de base en matière de circulation routière. Surtout que nous sommes dans un pays d’engins à deux roues où l’on n’a pas besoin d’avoir de permis de conduire pour rouler à moto. Les élèves ignorent même jusqu’au bandes blanches (le passage clouté) en particulier lorsqu’ils traversent au niveau des ronds-points. A côté de ces enfants gravitent des adultes qui osent brûler les feux tricolores devant les écoles. Ce qui est dangereux, surtout pendant les heures de pointe.
La Rédaction
Sidwaya
