Actualités :: Conférence internationale des femmes : Le plan d’action de Beijing passé en (...)

La Conférence internationale des femmes a débuté le 22 octobre 2008, en Afrique du Sud, sous le thème : « Les femmes et la quête de la sécurité humaine ». Prennent part aux travaux, des représentantes de parlements, des gouvernements et la société civile du continent africain. Cette rencontre est conjointement organisée par les femmes du parlement panafricain et celui sud-africain, histoire de raffermir leurs liens et pour assurer une émancipation complète de l’Afrique.

Comment avance la réalisation de la plate-forme de Beijing ? Quelle est la contribution du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et le parlement panafricain ? Quel est le pourcentage des femmes dans les différents parlements en Afrique ? Ce sont, entre autres, ces questions qui sont au centre des débats regroupant du 22 au 24 octobre 2008, les femmes africaines, à Johannesburg.

Il s’agit particulièrement de discuter des problèmes de tout genre que vit l’autre moitié du ciel et d’évaluer la manière dont chaque pays fait avancer la réalisation de la plate-forme de Beijing de 1995. Et surtout, de déterminer le rôle des femmes parlementaires dans le contexte panafricain. La Conférence internationale des femmes organisée à cet effet, permettra au parlement panafricain d’avoir les données devant permettre de s’assurer que les différents réseaux de femmes du continent agissent à l’unisson, dans la perspective de créer un monde meilleur, sans discrimination de genre. Ladite conférence vise également à faire le bilan des activités liées au plan d’action stratégique adopté depuis la première conférence en 2006.

Ainsi, les participants passeront au peigne fin les progrès accomplis par le NEPAD et le parlement panafricain dans la promotion du genre, du développement et de l’avancement économique des femmes, d’une part, la mise en œuvre et le suivi des programmes politiques et activités centrés sur la question du genre, d’autre part. Par ailleurs, il est question de discuter des voies et moyens du bon suivi de la mise en œuvre des instruments pertinents, particulièrement ceux ayant trait à la promotion des droits de la femme. De même que le développement des mécanismes pour la mise en œuvre et le suivi en cours, y compris l’évaluation des résolutions de la conférence.

Le Rwanda relève le défi de la parité

La présidente du parlement panafricain, Mme Gertrude Mongella, a souligné que le quota des femmes parlementaires dans les pays africains tourne généralement autour 30 %, s’il n’est pas en-dessous et que cependant, le Rwanda est à 56 %. « Dès que ce pays est sorti du génocide, le leader Paul Kagamé était très déterminé à tout reconstruire et toutes les femmes étaient bien décidées à l’aider. Elles lui ont prêté main forte. Elles n’ont pas hésité à créer des foyers pour s’occuper des orphelins et à entreprendre la construction de leur propre maison. Elles ont relevé les défis qui s’imposaient à elles. Elles ont montré de quoi elles étaient capables et leur président a su prendre en compte leur bonne volonté... », a-t-elle expliqué.

Elle a aussi ajouté que la conférence de Beijing constitue une étape importante dans la vie des femmes.
La troisième vice-présidente du parlement panafricain, Mme Elise Loum, a précisé que le parlement panafricain est également préoccupé par les signaux relatifs à la sécurité humaine. De son point de vue, le concept de « sécurité humanitaire » interpelle aussi bien la quête de liberté s’opposant à la peur et de liberté qui diffère du vouloir.

La vice-présidente du conseil national des provinces, Mme Peggy Hollander, pour sa part, s’est inquiétée de la sécurité alimentaire.
« C’est inquiétant pour l’Afrique. 37 pays connaissent l’augmentation des prix des produits alimentaires. Il nous faut essayer d’y remédier, en travaillant ensemble dans ce sens. Mieux, il nous faut créer une solidarité agissante, à travers le monde », a-t-elle préconisé. Le thème central cité plus haut a été scindé en sous-thèmes : « femmes et santé », « technologie et medias », « les femmes, l’environnement et la sécurité alimentaire », « gouvernance, pouvoir et prise de décisions, et instrument des droits de l’Homme », « macroéconomie et politique du commerce ».

Aimée Florentine KABORE
Envoyée spéciale à Johannesbourg
en Afrique du Sud

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