Actualités :: <I> Vie de couple</I> : A vouloir bâtir sur du sable mouvant, on se (...)

"Je lui ai demandé de se séparer de sa femme et de m’épouser. Je l’ai poussé à le faire et il l’a fait. Nous nous sommes mariés et voilà ce qu’il me fait. Aucun respect, aucune considération à mon égard. Il ne tient compte de moi en rien. Et dire qu’il prétendait m’aimer et qu’il avait promis de me rendre heureuse...

Je ne le comprends plus. Je pense à présent au divorce. Mais qu’est-ce que je vais devenir ? Et mes enfants dans tout cela ? Les hommes ne sont pas sérieux, on ne peut pas leur faire confiance. Ils changent à tout bout de champ. Ils ne tiennent pas à leurs promesses. Ils sont tous pareils. Ah ! les hommes !"
De tels propos de la bouche de femmes, je les ai entendus plus d’une fois et cela m’a inspiré l’article que voici. Prenez-en connaissance et vos remarques et suggestions sont les bienvenues. Bonne lecture !

Une question de moralité et de conscience !

Avoir un mari coûte que coûte et utiliser tous les moyens pour y parvenir, c’est cela le jeu sordide auxquels s’adonne plus d’une femme. A commencer par flirter avec un homme marié et jusqu’à lui demander de "larguer" son épouse et ses enfants, en passant par l’intervention de pouvoirs occultes, tous les moyens sont bons pour, disent certaines femmes, avoir un époux. Et plus d’une fois, elles réussissent à déstabiliser des foyers pour le grand malheur des épouses et des enfants. Après tout, chacun se cherche. Ainsi donc elles pensent, ces dames-là, pouvoir bâtir leur bonheur sur le malheur qu’elles ont causés aux autres.

Une petite leçon

La plupart des femmes qui arrivent à "décapsuler" ainsi les maris des autres et qui se sont installées, ne font pas long feu.
Un an, deux ans, cinq ans au plus, elles se voient à leur tour vidées ou alors, elles se retrouvent contraintes de mener une vie conjugale impossible. C’est dire simplement qu’elles payent les frais de leur mauvais jeu. Il ne saurait en être autrement et pour cause :
L’homme qui a accepté abandonner femme et enfants pour les beaux yeux d’une autre est soit un être blessé et donc malade à cause de sa vie conjugale antérieure, soit un homme immoral et sans vertu. Et c’est dire que cet homme est un cas et le vouloir comme époux ne sera pas une mince affaire.

En considérant le premier cas, cet homme déçu de sa relation conjugale, meurtri dans son âme et qui cherche à s’évader pour espérer mieux ailleurs, il va sans dire qu’il sautera sur la première occasion qui s’offre à lui. Avec cette nouvelle aventure, il nourrit l’intime espoir de trouver son compte et de se voir guérir de tout le traumatisme d’autrefois. C’est de bonne guerre et personne ne l’en voudra pour cela. Il faut seulement retenir que l’on a affaire à un malade dans le sens plein du terme. Il est malade dans le sens plein du terme. Il est malade parce que c’est un démissionnaire devant les situations difficiles. Il est vaincu par les circonstances de la vie et il ne trouve son salut que dans la fuite.
C’est un homme irréaliste qui ne sait pas que d’une mauvaise situation, on peut se retrouver dans la pire.

La fuite du foyer et des responsabilités est simplement une fuite de la vie. Et comme dirait l’autre "celui qui n’est pas prêt de mourir, n’est pas non plus prêt de vivre".

Toute la vie est un combat, y comprise celle du foyer. On peut fuir la difficulté, mais pas les difficultés. On passe de l’une à l’autre.
Epouser un tel homme, c’est aussi se préparer à se voir abandonnée un jour ou l’autre.

Si cet abandon n’est pas physique, il pourrait prendre d’autres formes : absences répétées et prolongées du foyer, absence de soutien financier et ou matériel, absence de soutien moral etc. Il en sera ainsi car cet homme n’est autre qu’un fuyard dans la vie. Vouloir épouser un tel homme, requiert de la femme beaucoup de patience, mais surtout beaucoup d’initiatives pour l’amener à avoir confiance en lui-même et surtout lui apporter tous les remèdes possibles pour sa guérison. Car à ce stade, il lui est impossible de donner le meilleur de lui-même.
Il est malade, ne l’oublions pas. La nouvelle épouse doit commencer par le soigner.

Il faut savoir poser un diagnostic clair et apporter les soins appropriés. Et alors, êtes-vous prête pour un tel sacerdoce ? Avec un tel homme il faut beaucoup s’investir et beaucoup investir pour espérer de bons résultats. Et ce n’est pas évident, par ce que cette femme qui pousse un homme à mettre dans la rue son épouse et ses enfants, doit être, elle-même malade. Voici donc face-à-face deux malades qui attendent beaucoup l’un de l’autre.
Et voilà pourquoi ce genre de mariage ou de remariage porte en lui-même tous les germes de la dislocation et c’est ce qui arrive dans bien de cas.

Considérons le deuxième cas où l’homme est simplement immoral, irresponsable, et sans aucune vertu. Et beaucoup de signes tendent à le démontrer. N’avoir aucune gène, aucun remords en abandonnant son épouse, mère de ses enfants et sauter dans les bras d’une autre est la démonstration concrète d’une inconscience jamais égalée. Que vont devenir l’épouse et les enfants ? Une telle question ne se pose pas à lui. Ce qui le préoccupe, c’est lui et lui seul : sa joie, ses intérêts, son bien-être.

Celle qui pense bâtir une vie conjugale avec cet homme-là ne devrait pas s’étonner de se retrouver un jour dans la même situation que les membres précédants de la famille. Il ne faut pas se faire des illusions.
Cet homme ne changera pas. Il ne peut pas changer. Il ne veut pas changer.
Il porte en lui-même le virus de son instabilité conjugale et même sociale.

Il y a aussi que cette femme qui a encouragé et poussé cet homme à détruire son foyer pour l’épouser est, elle aussi, de la même nature que lui. Elle est sans sentiment et pire encore, elle n’est rien d’autre qu’une meurtrière. Faire voler en éclats un couple avec en filigrance toutes les conséquences pour l’épouse et les enfants, c’est faire preuve d’une cruauté inqualifiable.

Vouloir fonder un foyer, avoir des enfants, c’est un droit pour toute femme, mais à vouloir le faire sur "le cadavre" d’une autre femme et des enfants, est simplement diabolique. Retenons que nos droits se reconnaissent dans les droits des autres.

Quand une femme s’asseoit, se remémore les temps passés avec son ex-époux, quand des enfants vivent une situation difficile et cela par la faute d’une autre femme, quand mère et enfants pour tout ce qu’ils vivent n’ont que des larmes et des soupirs comme seule expression, il faut retenir que celle ou celui qui a été la cause de cet état de faits, encourt tôt ou tard une malédiction. Verser des larmes en riant pendant que quelque part quelqu’un d’autre verse des larmes en pleurant est simplement inhumain.

Rock Audancien D. DAMIBA,
Conseiller conjugal
Email : damibashalon @yahoo.fr

Sidwaya

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