Actualités :: Pouls de la cité : Danger permanent sur la route jouxtant le canal de (...)

"Tombeaux à ciel ouvert". Tel peut être le qualificatif qui sied le mieux pour désigner les caniveaux aux abords du canal de Kalgondé, aussi appelé canal de Boïns yaaré. Ces caniveaux, construits pour faciliter l’écoulement des eaux de ruissellement vers le canal, constituent de véritables dangers de mort pour les usagers de la voie qui jouxte le canal (côté ouest du quartier 1 200 logements).

En effet, aucun signe, aucune balise n’indique leur présence. Si bien qu’une personne qui prendrait cette voie pour la première fois, peut facilement se retrouver dans l’un des fossés. Le danger est davantage permanent la nuit tombée, en dépit de l’existence de lampadaires. C’est le lieu d’interpeller les concepteurs de ce genre d’ouvrages sur la nécessité de prendre des dispositions adéquates (installation de balises ou relèvement des bords des caniveaux) pour éviter des pertes inutiles en vies humaines. Il convient également de rappeler aux usagers l’utilité de rouler toujours à une allure raisonnable sur les voies surtout quand on ne maîtrise pas tous les contours de celles-ci.

Civisme, où es-tu ?

La saison des pluies, c’est connu, dégrade nos routes, particulièrement celles en terre, qui prennent par endroits des allures de crevasses ou de pièges à éléphants. C’est dire si les usagers sont satisfaits lorsque la mairie consent à compacter les voies qui deviennent du coup plus carrossables. Malheureusement certains riverains de ces voies, mettent à mal les usagers en contribuant à dégrader à nouveau ces routes, avec des "gendarmes couchés" qu’ils dressent, au motif que la poussière soulevée par le trafic les empêche de respirer. Il y a sans doute du vrai dans cet argumentaire, d’autant que certains usagers n’hésitent pas à rouler à tombeau ouvert sur ces voies, soulevant non seulement la poussière, mais provoquant aussi des accidents parfois mortels.

Pour autant, les barrières dressées prennent souvent l’allure de véritables pièges et sont eux aussi sources d’accidents graves. C’est dire qu’à la lumière de ce fait banal, il se pose un réel problème sociétal, qui en appelle à un changement de comportement. Lorsque le maire Simon Compaoré affirme que "ne vit pas en ville qui veut, mais qui peut", on trouve qu’il "parle mal", cependant à ce changement de comportement qu’il fait référence. La vie en société a donc un minimum d’exigence, de savoir-être et de savoir-vivre. Faisons violence sur nous-mêmes et respectons les autres, car, en définitive, c’est toute la société qui y gagne. Le progrès dépend en effet du "logiciel" que chacun a dans la tête. Et la mairie doit pouvoir intervenir pour la sécurité des citoyens.

La Rédaction

Sidwaya

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