Actualités :: NOUVEAU SYSTEME D’EVALUATION DES AGENTS PUBLICS : Les syndicats choisissent (...)

Désormais, la bataille engagée contre le nouveau système d’évaluation des agents publics se déplace sur un autre terrain. A l’issue d’une journée syndicale tenue le samedi 11 octobre dernier à Ouagadougou, 15 syndicats de la Fonction publique ont décidé d’attaquer en Justice l’évaluation rétroactive des années 2006, 2007 et 2008.

Faire le point de la lutte engagée contre le nouveau système d’évaluation des agents publics de l’Etat, c’est l’objectif poursuivi par cette journée syndicale qui a réuni 130 délégués venant des syndicats des travailleurs de la Fonction publique que sont, le SNAID, LE SYNTER, le SYNTSHA, le SYNATEB, le SYNATIC, le SAMAE, le SATB, le SNESS, le SYTTPBHA, le SYNTETH, le SYNTAS, le SPESS,le SYNATRAG, le SYNTPC, le SYNAPAGER et le FESEB. Pour ces organisations, le nouveau système d’évaluation ne marque aucune rupture avec les anciens maux de l’administration. Ses initiateurs, à les entendre, caressent en fait le rêve fou d’affaiblir économiquement les agents, de les asservir et détruire les syndicats de la Fonction publique.

Tout cela aura pour conséquence, selon les termes de la résolution finale lue par le porte-parole Mamadou Barro du SYNTER, de remettre en cause l’efficacité et le caractère républicain de l’administration, de bloquer les avancements. C’est pourquoi les syndicats ont appelé les agents de la Fonction publique à une large unité entre eux pour faire échec à ces plans. Les syndicats ont choisi maintenant d’ester en Justice contre l’évaluation rétroactive des années 2006 à 2008 (puisque par une note en date du 20 février 2008, le Premier ministre avait demandé à toutes les institutions de mettre en oeuvre effectivement l’évaluation des agents publics).

En attendant, la bataille se poursuivra sur le terrain par une campagne médiatique permanente et une mobilisation pour des luttes plus fermes contre le nouveau système d’évaluation. Les syndicats se sont aussi penchés sur la remise en cause des libertés démocratiques et syndicales et ont, à cet effet, adopté une motion de condamnation des atteintes avérées. D’autres motions ont été prises sur les coupures abusives de salaires pour fait de grève et le rejet du nouveau système d’évaluation.

Par Dayang-ne-Wendé P. SILGA

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