Le Certificat d’études primaires a débuté ce mardi 10 juin 2008 au Burkina Faso. La ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation , Marie Odile Bonkoungou a ouvert l’enveloppe des épreuves à Guilongou dans la province de l’Oubritenga.
Des trois centres d’examen que compte la circonscription de Ziniaré, c’est celui de l’école de Guilongou qui a été choisi pour le lancement des épreuves du Certificat d’études primaires 2008. La ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, Marie Odile Bonkoungou a ouvert la première enveloppe à 7h 30 mn en présence des examinateurs, des élèves et des autorités locales. Les candidats ont, en premier, affronté l’exercice de rédaction avec comme sujet : "Pendant la montée du drapeau dans votre école, un passant refuse de marquer l’arrêt. Donnez-lui des conseils".
Auparavant, madame le ministre a expliqué aux parents d’élèves de Guilongou les motifs du choix de leur école. "Nous avons choisi de visiter les écoles primaires privées abritant des centres d’examen, pour témoigner notre reconnaissance à ces promoteurs qui œuvrent aux côtés de l’Etat pour l’éducation des enfants", a lancé Mme Bonkoungou.
Elle s’est ensuite assurée de la disponibilité du matériel nécessaire à l’organisation de l’examen avant de s’adresser aux candidats : "Nous sommes venus vous encourager. N’ayez pas peur, soyez relaxes. Vous avez travaillé toute l’année et il nous faut vous évaluer. Alors, bonne chance".
Le centre de Guilongou compte 198 inscrits dont 122 filles et 76 garçons. Pour la présidente du centre, Mme Brigitte Ouédraogo/Nadembèga, tout se déroule bien. Elle a cependant signalé quelques absences de candidats. Mme Marie Odile Bonkoungou s’est ensuite rendue à l’école Bao-yam, un autre établissement privé abritant un centre d’examen. Ce centre relève de la circonscription de Ouaga 12 et regroupe 280 élèves venus de Bogodogo évangélique, de l’école Alpha, de l’institut Check et Bao-yam.
Le ministre Bonkoungou a pu assister à l’ouverture de la 2e épreuve, celle de dictée-questions, avant de se confier : "A Guilongou comme à Bao-yam, nous avons constaté une bonne préparation au niveau de tous les acteurs, y compris les élèves et nous avons bon espoir que tout se déroulera bien". Le sujet de rédaction a porté sur l’instruction civique et Mme le ministre s’en est félicitée. "Nous sommes de plus en plus interpellés sur l’effectivité de l’enseignement de cette discipline et j’ai été très contente de voir que le sujet de rédaction porte la-dessus", a-t-elle laissé entendre.
Assétou BADOH
Sauf les absences, rien à signaler
Les épreuves du Certificat d’études primaires (CEP) ont débuté ce mardi
10 juin 2008 sur toute l’étendue du territoire national. A cette occasion, une équipe de Sidwaya a effectué une tournée dans trois centres. Constat.
Il est 9h ce mardi 10 juin 2008. Un son de cloche marque le début de la deuxieme épreuve du Certificat d’études primaires (CEP) à l’école Wemtenga A. Le tout-nouveau maire de Bogodogo, Sandaogo Henri Kaboré est venu constater de visu le déroulement des examens sur le terrain. Le président du Centre, Daouda Kindo prépare l’enveloppe pour l’ouverture. Après les vérifications usuelles de l’enveloppe par les élèves et les policiers, le maire procède à son ouverture. C’est l’épreuve de dictée, suivie de questions. Après ce geste, le maire justifie sa présence à l’école Wemtenga A en ces termes, "comme d’habitude pour les maires, je suis venu saluer les enseignants et encourager les élèves qui composent". Les élèves dans les salles sont silencieux. Les policiers dans la cour s’attellent à maintenir l’ordre. Deux agents de la police veillent à ce que les passants ne traversent la cour de l’école. "Ah ! ce n’est pas facile avec les habitants de ce quartier. Ils comprennent difficilement", a laissé entendre un des policiers. Le président du Centre, Daouda Kindo, parcourt les différentes salles d’examen pour s’assurer que tout se passe normalement.
Difficile de l’interviewer.
Après cinq minutes d’attente, il est enfin libre pour répondre à nos questions. Rien n’est à signaler contrairement à l’année dernière où les surveillants ont rencontré des difficultés. "Dieu merci, jusqu’à présent tout se passe sans problème", nous a-t-il confié. "Sauf que certains candidats avaient mal enregistré leur numéro dans leurs écoles respectives. Mais très vite nous avons résolu ces problèmes", a ajouté M. Kindo.
Aux Centres de Dag-noën A et B, jouxtant le Nabi-yaar au secteur n°29, rien de particulier n’est à signaler. Des surveillants veillent au grain pour assurer un bon déroulement des compositions. Les présidentes desdits centres, assistées chacune de deux institutrices, préparent les listes.
A Dag-noën A on compte 10 absents, tous candidats libres. "Nous avons enregistré dix absents. Ils sont tous des candidats libres", a relevé Linkoné/Zombra Kaliké, présidente du Centre. "Hormis ces cas, je peux dire que tout se passe normalement", a ajouté Mme Linkoné. A chaque Centre ses absents. Au Centre de Dag-noën B, ils sont 233 présents sur 252 inscrits soit 19 absents dont 16 candidats libres. Dans le même Centre, un candidat qui avait perdu sa carte s’est vu refuser l’accès de la salle de compositions. D’année en année, le nombre des candidats aux examens et concours s’accroît. A cette session du CEP, 33 866 candidats dont 17 000 filles de la région du Centre vont à la conquête du diplôme qui leur ouvrira les portes du secondaire. A cet effet, 146 centres dont 116 dans la commune de Ouagadougou et 30 dans les départements ont été retenus.
Jacques Théodore BALIMA (Collaborateur)
Celine OUEDRAOGO (Stagiaire)
Sidwaya
