Actualités :: <I>Vie de couple</I> : Les bienfaits de la cuisine pour l’harmonie (...)

Manger et bien manger, ce n’est pas seulement se remplir le ventre, mais trouver une réelle satisfaction, une coordination entre ce qui est dans le ventre et ce qui se passe dans la tête, autrement l’aliment que l’on consomme ne joue qu’un rôle de "remplissage". Le résultat, c’est d’avoir le ventre plein et avoir toujours envie de manger, tout simplement parce que l’on ressent toujours un vide, non pas dans le ventre mais dans l’esprit.

Mon ami de l’autre jour me répétait sans cesse qu’il mange mal à la maison. Et pourtant, fortuné qu’il est, ce ne sont pas les vivres qui manquent. Il peut se permettre toutes sortes de repas. Comme argent des condiments, le montant est de soixante quinze mille francs le mois, le salaire de plus d’un fonctionnaire dans notre pays. A croire que mon ami se moque des autres. Et pourtant non et mille fois non ! Il mange mal et même très mal. Et quelque fois même, le fait de penser qu’il va se mettre à table lui enlève l’appétit.

Mais je sais aussi qu’il a une excellente cuisinière. Elle n’est pas n’importe quelle bonne embauchée sur le tas. Elle est passé par une école de formation. Elle est donc une professionnelle qualifiée en cordon bleu. Et elle se donne à fond chaque jour pour prouver de quoi elle est capable.
Et voilà que son patron se plaint. Mais de quoi ?

Il se plaint non pas de sa cuisinière. Il ne se plaint même pas des plats qu’on lui propose. Il m’a dit ceci :
"quelle que soit la qualité des mets que l’on me sert, j’ai l’impression en mangeant qu’il manque quelque chose. Je sens un manque de saveur. Non ! je ne sais quoi... je ne saurai dire quoi... je m’efforce de manger...je mange mais je ne suis jamais rassasié. Oui ! je mange mal"

Les vertus de la cuisine

Toute en reconnaissant qu’il y a des personnes qualifiées (hommes et femmes) pour faire la cuisine, il y a un fait qu’il faut noter : que ce soit la bonne de maison ou le cuisinier commis à cette tâche, chacun d’eux le fait par devoir.

Il le fait pour son salaire. Il peut mettre tout son savoir-faire, libérer son génie créateur et concocter un repas excellent. Une chose qu’il ne peut pas et qu’il ne pourra pas, c’est préparer le repas par amour et par attachement conjugal. Celle-là ne cuisine pas pour que son repas soit seulement relevé, elle le fait en pensant à la satisfaction d’un homme qu’elle a épousé, son mari qu’elle aime et à qui elle veut le prouver par tous les moyens. Elle cuisine en y mettant le cœur. Personne d’autre ne peut le faire. Ce sentiment qu’elle a et qu’elle développe pendant qu’elle s’affaire dans la cuisine a un effet de contamination, d’aucuns diraient de contagion. Il y a un ingrédient de plus et qui n’est pas le moindre. Il n’est pas physique comme le sel les cubes, l’oignon, le piment... mais il est de loin l’ingrédient qui nourrit et satisfait vraiment l’homme. Là, il n’est plus question de quantité du repas, mais d’une qualité qui renverse les barrières et communique au conjoint quelque chose de spécial et d’unique.

Faire la cuisine avec le cœur, c’est communiquer avec le cœur du conjoint. La cuisine de l’épouse n’aura jamais d’égal avec d’autres, car là ce n’est pas la quantité et la diversité des condiments qui fait l’affaire, mais le "volume" de l’amour déversé. Tout cela n’est pas quantifiable. Il faut le vivre pour le savoir.

Le repas préparé et servi par une épouse qui aime a un effet immédiat sur le conjoint. Interrogez les époux. Plusieurs d’entre eux vous diront qu’après avoir pris un tel repas, ils ont annulé une sortie programmée.
Il ne pourront pas vous donner des explications sinon que sans l’avoir envisagé, ils ont brusquement eu envie de rester à la maison auprès de leur épouse. Le repas de l’épouse crée un sentiment de vraie appartenance de l’un à l’autre, le sentiment de vivre l’un pour l’autre.

C’est dire que la vie conjugale n’est pas ce théâtre des "chéri je t’aime ... tu es mon amour ...". Il y a des actes concrets à poser pour consolider la relation conjugale. L’épouse qui éloigne son époux de son repas personnel et particulier, l’éloigne d’elle-même. Et bonjour les dégâts !.

On me rétorquera que cela est difficile pour les épouses qui travaillent. Je réponds par la négative. Les femmes fonctionnaires ont du temps pour telle ou telle cérémonie, les week-ends pour les "djanjobas". Pourquoi ne prendraient-elles pas un peu de ces moments pour s’adonner à la cuisine, source de rapprochement et d’intimité pour le couple.

Tout est une question de priorité et de vision. De l’harmonie conjugale ou des sorties et réjouissances, qu’est-ce qui passe le premier ?
Je le répète : faire la cuisine pour son homme de mari n’est pas et ne saurait être une activité subsidiaire. Elle est fondamentale de par le rôle qu’elle joue pour la consolidation du foyer.

Le repas conjugal n’est pas fait pour se gaver, il joue un rôle important pour l’harmonie conjugale.
S’il se trouve parmi mes lectrices des épouses qui traversent des moments difficiles dans leur relation avec le conjoint, je leur demande de voir aussi de ce côté-là et d’appliquer cette thérapie. J’en attends des échos.
A certaines d’entre elles, je leur demande de laisser tomber cette fâcheuse tendance à croire que leur réussite professionnelle et sociale les dispenserait de leur devoir de cuisinière conjugale. C’est un privilège pour elles de pouvoir, en faisant consommer à leur époux, ce qu’elle ont su bien préparer avec amour, de sauvegarder ce lien conjugal unique.

Le repas de l’épouse détend les nerfs

Il est clairement démontré que l’une des vertus de la cuisine de l’épouse crée un environnement propice au dialogue conjugal. Cela commence par une petite phrase de l’époux : "Aujourd’hui , j’ai bien mangé... c’était vraiment bon". Ne lui demandez pas ce qui était bon. Il ne pourra pas vous le dire, il sait seulement que c’était bon ; il le sent ainsi. Ce sentiment de satisfaction viendra anéantir toutes les prédispositions négatives... Les guerres préparées et le langage inadapté. L’atmosphère est ainsi détendue. Les nerfs se dégonflent et reprennent de l’oxygène. L’époux se dit et se sent fier de l’épouse.
Si une épouse prive son époux des bienfaits et des retombées de la cuisine conjugale, elle se prive de lui et l’écart se creuse tant sur le plan physique que sentimental. Après tout, quand on mange mal à la maison, pourquoi ne pas aller manger (mal) dehors ? On peut prévoir aisément la suite.

Le repas de l’épouse est une communication non verbale.
Le message que nous transmettons se compose de trois éléments : le contenu réel- le ton de la voix et la communication non verbale qui participe à elle seule à 55% de la compréhension du message. C’est tout dire.
Chères épouses, voici une voie pour vous faire comprendre de vos époux. La communication non verbale inclut l’expression du visage, la posture du corps et les actes. Un des actes à poser, c’est de prendre, ne serait-ce qu’un peu de votre temps, pour faire à manger à votre époux. Ne vous en privez pas !

Rock Audacien D. DAMIBA
conseiller conjugal
email : damibashalom@ yahoo.fr

Sidwaya

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