La session 2008 du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a commencé depuis hier sur toute l’étendue du territoire burkinabè. Le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique, Joseph Paré a fait un tour dans quelques centres, dans la même matinée, pour constater l’effectivité de la session, à laquelle prennent part plus de 93 000 élèves des lycées et collèges.
C’est à 8h05 exactement que le ministre joseph Paré est arrivé au lycée Bogodogo qui abrite les jurys 9 et 10. Le ministre y a visité une salle de composition où il a souhaité courage et bonne chance aux candidats, non sans avoir au préalable jeté un coup d’oeil sur le texte de la dictée que ceux-ci venaient de terminer.
Cette année, ce sont plus de 93 000 candidats qui ont été enregistrés au BEPC. Le centre de Bogodogo, quant à lui, comptabilise 706 candidats, selon le président du centre, Jean Paul Boumboudi, également président du jury 9. Selon ce dernier, jusqu’à hier 8 h, il n’y avait pas de difficulté majeure pouvant entamer le bon déroulement de l’examen, ni au sein de l’administration du centre, ni au sein des élèves eux-mêmes. Les épreuves, quant à elles, sont arrivées la veille. Elles sont déposées dans un magasin, soigneusement gardé par des policiers. Toute chose qui laisse croire que cette année, il y aura certainement moins de fraudes. D’ailleurs sur ce point, le ministre a été rassurant : "Avant de commencer les examens, nous avons pris le temps de sensibiliser les uns et les autres sur les conséquences de la fraude. Nous avons même demandé aux parents d’élèves de nous aider à combattre la fraude qui n’est pas une bonne chose parce qu’elle entache le bon déroulement de nos examens et elle porte atteinte également à la qualité de notre système éducatif. Tous les acteurs sont sollicités, la presse également."
Après l’épreuve de français, c’est à celle de la Science de la vie et de la terre (SVT) que les élèves se sont essayés, hier matin. La plupart de ceux que nous avons interviewés, ont trouvé les sujets abordables.
Par Lassina Fabrice SANOU
Le Pays
