Actualités :: Don de vivres à la Maison du cœur : Les femmes des Affaires étrangères font un (...)

Les femmes du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, regroupées au sein de l’Amicale des femmes de ce département ministériel ont fait don de vivres à la Maison du cœur, mercredi matin, à Ouagadougou.

"Désormais, nous mangerons des macaronis les jours de fête", pouvait-on entendre du côté des bambins, à la vue des vivres déposés au milieu de la cour. La secrétaire générale de l’Amicale, Mme Alima Ouattara, a précisé que ce don de vivres entre en droite ligne dans la célébration de la journée de l’enfant africain.

"Nous avons choisi le 16 juin pour manifester notre compassion à l’endroit des enfants de la Maison du cœur, en souvenir de massacres de Soweto". C’est dans cette logique que l’Amicale a apporté des sacs de riz, des cartons de savon, des pâtes alimentaires et de l’huile. "Ce n’est qu’un geste symbolique", a dit Mme Ouattara, tout en évitant de préciser la quantité exacte. "C’est une première du genre", a-t-elle ajouté.

Elle a par ailleurs expliqué que l’Amicale a été créée en 1998 et regroupe les femmes du ministère et les épouses de leurs collègues. Il vise l’entraide et la solidarité entre ses membres. La directrice de la Maison du cœur, Mme Josette Boegli a dit être très touchée par un tel don. "Depuis dix sept (17) ans, je suis au service des enfants défavorisés et ce don est la bienvenue et une preuve d’encouragement pour moi’, a-t-elle soutenu.

Qui est Mme Josette Boegli ?

Mme Josette Boegli est une Suissesse qui a tout abandonné pour venir s’installer au Burkina et apporter son soutien aux enfants défavorisés. Son œuvre, la Maison du cœur, qui lui tient à cœur, est reconnue par les services sociaux du Burkina. "Les enfants me sont confiés par les services de l’Action sociale. Ce sont des déshérités et des cas sociaux. Beaucoup sont orphelins". La fondatrice de la Maison du cœur a relevé qu’elle a quarante (40) pensionnaires qui bénéficient d’un cadre et de conditions pour leur épanouissement. "Nous scolarisons deux cents (200) enfants et soutenons cent vingt (120) femmes" (aide alimentaire et médicale).

Un cadre typiquement africain

A la Maison du cœur, les enfants vivent dans les conditions du milieu, mangent des plats africains et dorment sur des nattes. Ils cultivent pendant les vacances. Ils ont un champ où ils travaillent pendant l’hivernage, afin de pérenniser la tradition du village. De l’avis de la fondatrice, ils travaillent bien en classe mais tous ne seront sûrement pas des employés de bureau. De plus, ces enfants doivent pouvoir s’adapter à la vie du village chaque fois qu’ils y seront de passage.

En vue de la tradition africaine, la fondatrice de la Maison du cœur, organise des marchés de plats africains en Europe, fabrique des colliers et organise des marchés d’artisanat. A ces diverses activités s’ajoute l’aide de ses amis et connaissances, y compris sa famille. Ce sont autant d’atouts qui permettent à la Maison du cœur de vivre.

Aimée Florentine KABORE (kaborette@yahoo.fr)
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