Actualités :: XIVe journée internationale des familles : Pour des pères plus responsables (...)

Le Premier ministre, Tertius Zongo, a parrainé, le 15 mai 2008 à Ouagadougou, la célébration nationale de la XIVe journée internationale des familles autour du thème "Les pères et les familles : responsabilités et défis".

Le 15 mai de chaque année est consacré à la famille, cellule de base de toute société. Pour cette année 2008 au Burkina Faso, la célébration de cette journée, quatorzième du genre, a mobilisé la population, le Premier ministre Tertius Zongo et nombre de ses ministres, les partenaires techniques et financiers, au Centre social de l’arrondissement de Bogodogo à Ouagadougou. A la tête donc de son gouvernement, Tertius Zongo est venu témoigner de la place de choix accordée à la famille dans sa vision pour un Burkina meilleur. Pour sa part, Mme Pascaline Tamini, ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a tenu à rappeler tous le sens et la portée de cette journée.

La journée internationale des familles, a-t-elle relevé, a été instituée en 1993 par les Nations unies et se veut un temps fort de réflexion sur la situation de la famille, une occasion pour mieux faire comprendre les problèmes que vit la famille d’une manière générale et susciter des initiatives appropriées pour leur résolution. Pour la présente édition, tout comme la communauté internationale, le pays des Hommes intègres a choisi de réfléchir sur le thème : "Les pères et les familles : responsabilités et défis". La réflexion autour de cette thématique a pour finalité de répondre au déclin de la famille burkinabè, comme sous d’autres cieux, du fait de l’apparition de pratiques et comportements néfastes à l’harmonie familiale.

En la matière, Pascaline Tamini dénonce la démission des parents face à leurs devoirs et responsabilités envers les enfants, le déficit de communication entre les conjoints d’une part, et entre les parents et les enfants d’autre part. Elle regrette aussi le développement de relations d’intérêt entre les jeunes d’une part et entre les jeunes et les personnes âgées d’autre part. En outre, les familles monoparentales, le phénomène des filles mères, des adolescents, voire des enfants contraints par les circonstances à être pères de famille, sont autant de réalités qui militent à contrecourant de toute stabilité. Il faut agir pour faire changer positivement les choses, telle est la conviction de l’ensemble des intervenants à la célébration d’hier 15 mai 2008. Mais comment opérer les changements escomptés ? La recette de la ministre Tamini passe nécessairement par une prise de conscience individuelle et collective sur les dangers qui menacent la cohésion, l’harmonie et la stabilité des familles.

Un engagement multidimensionnel

A son sens, le succès contre les fléaux qui minent la société burkinabè requiert un engagement à la fois du gouvernement, des ONG, de la société civile, des institutions nationales et internationales, avec une pleine implication des familles et des communautés à la base. En attendant davantage d’actions, elle s’est dit déjà réconfortée par la présence renforcée du gouvernement Tertius au centre social de Bogodogo. Elle a rendu publiques, les mesures déjà prises par son département à cet effet. Il s’agit notamment de l’ouverture effective de centres d’éducation et de promotion sociale dans le cadre de la mise en œuvre du service social de proximité pour l’écoute, les conseils et l’accompagnement des familles pour prévenir certains fléaux, de la poursuite des campagnes d’information et de sensibilisation sur le code des personnes et de la famille etc.

Les partenaires techniques et financiers ont aussi affirmé leur disponibilité à accompagner toutes stratégies novatrices en faveur d’une plus grande responsabilisation de tous les membres de la famille, dans l’équité et le respect du genre. Parlant d’équité, le représentant de l’ambassadeur du Canada au Burkina Faso a insisté sur la nécessité d’une plus grande sensibilisation des pères sur leur rôle primordial dans le bien-être de la famille. Comme cela est une réalité dans son pays, il a appelé les Burkinabè à aller à la répartition des tâches entre hommes et femmes dans le fonctionnement de la famille. La cérémonie commémorative de la journée internationale des familles a enregistré dans la capitale burkinabè, la décoration d’une vingtaine de personnes au grade de chevalier de l’Ordre du mérite de la santé et de l’action sociale avec agrafe action sociale. Des familles démunies ont reçu pour leur part, des vivres.

Koumia Alassane KARAMA

Sidwaya

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