Actualités :: Braquage raté au secteur n° 17 de Ouagadougou : Le malfrat échappe au (...)

Il est presque 22 heures ce 13 mai 2008 mais un monde fou grouillait juste devant une grande boutique située non loin de la circulaire et le nouveau goudron qui mène vers le marché de Cissin. Au milieu, gît un jeune homme qui perdait du sang de partout.

Il n’y a pas de doute, il a passé un mauvais quart d’heure ! Sur place, deux gendarmes en civil tentent de contenir une foule qui n’avait qu’une envie : "en finir avec le blessé". L’un des gendarmes tient dans une main ferme, une arme, un pistolet. Visiblement abattu, le propriétaire de la boutique assiste en retrait à la scène. Pourtant il l’a échappé belle.

Une heure avant, à 21h environ, M. Sana était en train de faire les comptes de sa recette de la journée. Un client faisait au même moment des achats quand un homme entre dans la boutique. « Subitement il passe par-dessus les cartons pour me braquer avec son arme. Il m’ordonne de lui donner les recettes. Je me suis baissé pour sortir du champ de l’arme avant de balancer les cartons sur lui. Surpris, il tente de prendre la fuite. Je parviens à le rattraper », a relaté le propriétaire. L’heure de la tentative du hold-up assez tôt dans la soirée a favorisé la sortie massive de la population riveraine.

N’eut été la présence fortuite des deux gendarmes, le lynchage était certain. Un des gendarmes nous explique que le pistolet est d’une fabrication artisanale. Il nous informe aussi que la police nationale a été avisée. Mais une heure de temps après, on l’attendait toujours. La foule, persuadée que l’opération d’attaque n’a pas été pensée et exécutée par une seule personne, donne de temps à autre des coups à l’homme pris la main dans le sac espérant le forcer à dénoncer ses éventuels complices. Mais celui-ci répétait tant qu’il le pouvait qu’il était seul. Nous le questionnons sur son identité. « Je m’appelle Seydou … ». Il n’a pas eu le temps de finir sa phrase. Un jeune lui donne un coup violent en disant ceci : « Comment peux-tu porter le même nom que moi, sale voleur ! »

Entre temps la police finit par arriver. Elle hésite à emmener le blessé vu son état. Mais elle réalise que si elle ne l’embarque pas, il n’aura pas la vie sauve. Finalement, le blessé est enlevé. Le quartier retrouve son calme.

Sidgomdé

Sidwaya

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