Les examens et concours professionnels s’annoncent pour bientôt au Burkina Faso. Les compositions devraient se dérouler les 31 mai et 1er juin prochains pour les premières phases, les 14 et 15 juin pour les deuxièmes phases des concours professionnels. La date du 20 août est retenue pour le démarrage des concours directs. Quant aux examens, le BEPC est prévu pour le 5 juin et le BAC pour le 20 juin.
Il est évident que déjà, parents et candidats sont angoissés et se posent des questions : serai-je admis cette année ? N’existe-t-il pas d’autres moyens pour réussir sans trop de difficultés ?
Que faire pour que mon enfant n’échoue pas ? N’est-il pas possible de rentrer en possession des sujets à l’avance ? Si certaines de ces interrogations sont légitimes et réalistes, les autres paraissent "saugrenues" et appellent à un changement de mentalité afin que les uns et les autres comprennent que seul le mérite donne droit à un poste.
En effet, les parents d’élèves et les candidats devraient se mettre dans la tête que la meilleure façon de réussir, c’est de travailler. Inutile de croire qu’il faut faire recours au "pétrole" et autres "bras longs" pour parvenir au succès. Pendant qu’il est encore temps, il appartient aux parents d’élèves d’encourager leurs progénitures au travail et à ne pas leur faire croire qu’il existe des raccourcis pour réussir.
Pour ce qui est des concours directs, l’on peut espérer que cette année, les fraudes et autres difficultés logistiques ne seront qu’un mauvais souvenir, avec la création de l’Agence générale de recrutement de l’Etat. Dans l’ensemble, il s’agit de tirer des leçons des échecs antérieurs constatés dans l’organisation des examens et concours au Faso pour que le "pétrole" ne coule plus et que les plus méritants soient retenus. La crédibilité du système éducatif et de l’administration publique burkinabè en dépend.
Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)
Sidwaya
