Le Forum for African women éducationnalists (FAWE) a clos les travaux de sa 28e session le 11 juin 2004 à l’hôtel Silmandé. La promotion de l’éducation des filles étant sa priorité, cette structure a tiré la sonnette d’alarme sur la nécessité de mettre en œuvre des conditions optimales afin que les filles aient les mêmes chances que les garçons d’aller à l’école.
"Promouvoir l’équité à l’égard des filles en ce qui concerne : l’accès, la rétention et la performance". Voici un slogan cher au FAWE, ce d’autant plus qu’au cours de leur 28e session (10 - 11 juin derniers), les membres du comité exécutif ont échangé leurs expériences en matière d’éducation des filles. Il en est ressorti que du Kenya à la Namibie, en passant par le Rwanda, le Niger, le Burkina Faso..., la scolarisation des filles reste confrontée à des obstacles majeurs (pauvreté, discrimination, harcèlement sexuel...)
Face à un tel constat, dira la présidente du FAWE/Burkina, Mme Alice Tiendrébéogo, les bourses d’excellence sont octroyées à plusieurs filles défavorisées ou orphelines. Elles reçoivent aussi des formations sur le VIH/Sida, le leadership, la santé de la reproduction, etc.
En ce qui concerne les autres partenaires au développement, le FAWE se donne pour missions d’influencer l’évolution des politiques éducatives favorables aux filles, de mettre en œuvre des interventions de démonstration et surtout de donner un souffle nouveau à l’approche genre qui est "un fabuleux document théorique" mais qui ne se traduit pas toujours in concreto !
AFB
Sidwaya
