Actualités :: Enseignement supérieur privé : 16 diplômes reconnus par le CAMES

Sous la présidence du Pr Joseph Paré, ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique, l’Union nationale des établissements d’enseignement privé laïc (UNEEPL) a procédé le 12 avril 2008, au CBC, à une présentation des diplômes des établissements privés d’enseignement supérieur reconnus par le 23e colloque du CAMES.

Sur un total de 27 dossiers, couvrant divers domaines de formation allant de Bac+2 à Bac+5, qui ont été soumis au Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) pour acquérir sa reconnaissance, 16 ont reçu un avis favorable. Les établissements lauréats sont le CEFIG, l’ESCO-IGES, l’ESTA, l’ISIG, l’ISPP, l’IST et l’ULB. La reconnaissance des diplômes a eu lieu au cours du 23e colloque du CAMES qui s’est tenu à Lomé au Togo du 26 au 30 novembre 2007. C’est à l’issue d’un processus que la reconnaissance des diplômes par le CAMES est obtenue. Les principales étapes du processus sont, premièrement, la constitution d’un dossier par diplôme conformément à un canevas défini par le CAMES.

Ce sont notamment les critères d’admission, le contenu du programme de formation, le volume horaire, la méthode d’enseignement, la méthode d’évaluation, la documentation et le support didactique, les ressources humaines. La seconde étape consiste à une analyse des dossiers par des experts choisis par le CAMES. L’analyse porte sur différents aspects (académique, administratif, juridique, etc.) des dossiers. La dernière phase est consacrée à la défense des dossiers par chaque établissement devant une commission composée d’experts de plusieurs pays pendant le colloque.

Selon Siriki Traoré, représentant des établissements, la reconnaissance des diplômes traduit une reconnaissance internationale de la qualité de la formation dispensée dans ces établissements. Cependant, il a relevé que des efforts restaient à faire à tous les niveaux afin de conférer à l’enseignement supérieur privé au Burkina Faso ses lettres de noblesse. Quant à Issa Compaoré, président du comité d’organisation, il a souligné que les écoles privées ne pouvaient réussir ce pari sans le soutien du ministère chargé des universités publiques.

Aussi a-t-il demandé au ministre Paré de transmettre son sentiment de gratitude aux plus hautes autorités du Burkina pour leur engagement à soutenir le développement du secteur privé et la qualification des ressources. Dernier intervenant, Joseph Paré a déclaré que sa présence à la cérémonie était un signal fort de l’intérêt du gouvernement pour cette reconnaissance car elle répondait aux besoins d’encadrement et d’accompagnement des acteurs du secteur de l’enseignement supérieur privé. Il a également annoncé que l’Etat burkinabè était en train de réfléchir à la meilleure façon d’accompagner les établissements privés dans le processus de reconnaissance de leurs diplômes. De même, la réflexion est menée pour une grande implication des Etats dans le processus d’évaluation.

Par Gontran ZOUNGRANA

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