Actualités :: Bonne gouvernance : Les femmes revendiquent leur participation

Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme l’ONG Femmes droit et développement en Afrique (FEDDAF)-Burkina, en anglais WILDAF a convié les femmes à une conférence publique sur le thème : "femmes et bonne gouvernance", le 12 mars 2008 à Ouagadougou.

La bonne gouvernance peut se définir en langage simple comme étant la bonne gestion des affaires politiques avec la participation populaire. Pour bien expliquer aux femmes ce qu’est cette gouvernance, WILDAF/Burkina a organisé une conférence publique sur le thème "Femme et bonne gouvernance : cas au Burkina Faso". C’est Mme la secrétaire permanente de la politique nationale de bonne gouvernance, Marie Françoise Ouédraogo, très bien imprégnée des questions de gouvernance qui a donné la conférence. Elle a bâtit son exposé autour de "la participation des femmes comme condition de bonne gouvernance" et "l’intégration des femmes dans le processus de bonne gouvernance". Pour le 1er point, il ressort que la bonne gouvernance implique la participation, favorise la primauté du droit, le respect du droit y compris celui de la femme.

"On peut dire que l’arsenal juridique au Burkina Faso est favorable aux femmes mais force est de constater qu’il se pose un problème d’effectivité" a précisé la conférencière. Ainsi, le tableau des participations des femmes sur tous les plans n’est pas reluisant.
Malgré toutes les dispositions juridiques, des femmes restent sous-représentées dans le gouvernement, dans les partis politiques à l’Assemblée nationale ainsi que dans le commandement du territoire. Sur le plan administratif, la répartition par catégorie montre que les femmes sont surtout présentes dans les emplois subalternes (50%). Les femmes cadres ne représentent qu’environ 20% de l’effectif des cadres.

Au plan économique, la femme est toujours marginalisée et demeure "la plus pauvre des pauvres". Cependant, la conférencière, Mme Marie Françoise Ouédraogo a souligné que le Burkina Faso en matière de participation de la femme à la gouvernance a enregistré beaucoup de progrès. Ils sont entre autres, la création d’un ministère de la Promotion de la femme, l’octroi de bourses aux filles, la création d’une direction de la promotion de l’éducation de filles et la politique nationale de promotion de la femme.

Obstacle à la participation

Plusieurs obstacles freinent la pleine et entière participation de la femme à la bonne gouvernance. Ils sont d’ordres financiers, culturels, relatifs à l’éducation, à l’analphabétisme et à la femme elle-même. "Il faut que les femmes acceptent courageusement de faire leur autocritique. C’est la femme qui dénigre la femme. Les actes de mesquinerie, de division, de jalousie, de mensonge et de sabotage des actions des femmes, ont pour auteurs la plupart du temps, les femmes elles-mêmes", tel est le constat établi par la conférencière.
Pour une meilleure participation des femmes, Mme Marie Françoise Ouédraogo, propose l’institution d’un système de quotas au niveau des postes électifs, la mise en place d’une politique volontariste de l’Etat et la création de l’Union nationale de femmes au Burkina.

Boureima SANGA

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