Les chercheurs et les décideurs du monde de l’éducation ont tenu une rencontre d’échange, à Ouagadougou, le 28 février 2008. Il a été question de restituer les résultats de l’atelier de réflexion et d’échange sur la synergie entre chercheurs et décideurs datant de janvier 2005.
"L’action conçue en dehors de la recherche (voire contre les résultats de celle-ci) est aveugle tout comme une recherche qui ne permet pas d’aboutir à l’action à plus ou moins long terme est sans influence sur le progrès social". C’est sur cette réalité que le représentant du ministère en charge des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Robert Foro a attiré l’attention des décideurs et chercheurs, réunis en atelier. Il s’agit de celui portant sur la restitution des activités du comité de suivi de la synergie chercheurs-décideurs.
Aussi a-t-il invité les participants à faire des propositions à même d’assurer la dynamique de dialogue installé entre eux, depuis la rencontre de janvier 2005. Il a soutenu que c’est à travers le dialogue que chaque partie réalisera le plein aboutissement de ses ambitions. "J’invite chaque participante et participant à prendre une part active aux discussions afin que vos travaux débouchent sur des conclusions fructueuses et consensuelles", leur a-t-il dit. Venus de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Ouagadougou, ceux-ci sont essentiellement des décideurs, directeurs généraux des ministères en charge de l’Education, des Enseignements et de la Recherche.
Une contribution non négligeable
La présidente du comité de suivi de la synergie chercheurs-décideurs, Mme Alice Tiendrébéogo, a expliqué que le Centre de recherche pour le développement international (CRDI) finance la recherche pour améliorer les conditions de vie et de travail des populations. Toutefois, ce centre s’est rendu compte que les résultats de la recherche ne sont pas toujours intégrés dans les prises de décisions, dans les différents pays où il intervient.
C’est en vue de résoudre ce problème que les différents acteurs ont décidé d’agir en synergie. "Au Burkina Faso, c’est le domaine de l’éducation qui a été ciblé. Nous voulons enrayer les obstacles à l’utilisation de la recherche dans la prise de décisions dans le domaine de l’éducation", a-t-elle souligné. De son point de vue, la restitution de l’atelier de 2005 est une opportunité de faire des propositions concrètes en vue de bénéficier d’appuis conséquents.
Aimée Florentine KABORE
Sidwaya
