Actualités :: Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples : le Burkina (...)

La "Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP)", a accordé à la Commission nationale des Droits Humains (CNDH) du Burkina Faso, le statut spécial d’affiliée, au cours de sa 35e session ordinaire qui s’est tenue du 21 mai au 4 juin 2004, à Banjul en république de Gambie.

Pour mémoire, le dossier de la CNDH avait été soumis à la CADHP au début du mois de décembre 2003. Le samedi 22 mai 2004 à 15 h 30 mn, le dossier de la Commission du Burkina a été présenté par le commissaire Kamel Rezag-Bara aux autres membres de la CADHP. Et c’est sur sa proposition qu’ils ont accepté à l’unanimité d’accorder le statut spécial d’affiliée à la Commission nationale des droits humains du Burkina Faso.

Des droits et des obligations sont attachés au statut d’institution affiliée.

Au titre des droits, on peut noter :

- l’invitation aux session de la CADHP ;

- la participation aux séances publiques de la CADHP et de ses organes subsidiaires ;

- la participation sans droit de vote aux délibérations sur des questions présentant un intérêt pour elles mais avec droit de propositions susceptibles de passer au vote à la demande d’un membre de la commission.

Au titre des obligations :

- l’institution affiliée doit présenter des rapports à la Commission tous les deux ans sur ses activités de promotion et de protection des droits stipulés dans la Chartre ;

- l’institution affiliée s’engage à assister la Commission dans la promotion et la protection des droits de l’homme au niveau national.

L’octroi du statut spécial d’affilié à la Commission national des droits humains du Burkina peut revêtir trois significations :

1) la première signification qu’on peut y voir, est tout simplement un acte d’encouragement de la part de la CADHP à la CNDH, une jeune Commission qui se bat pour se faire une place dans le paysage institutionnel du Burkina Faso ;

2) La seconde, est une invitation à la CNDH et à l’ensemble de ses membres à plus d’engagement dans la promotion et la protection des droits humains au Burkina Faso ;

3) La troisième enfin, est une interpellation des pouvoirs publics qui ont mis en place cette institution, afin qu’ils lui donnent les moyens nécessaires pour l’accomplissement de sa mission.

Le Président François de Sales BADO

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