Actualités :: “Ciné à ciel ouvert” : Paco Yé, un grand artiste burkinabè immortalisé sur (...)

Paco Yé, virtuose du “djembé ” et grand symbole du Burkina artistique pendant près de 20 ans en Europe, malheureusement disparu le 2 octobre 2002, a été porté à l’écran par l’une de ses collaboratrices, Krysia Dowmont.

Son quartier Bolomakoté à Bobo-Dioulasso, qui l’a vu naître, a eu le privilège d’accueillir la grande première du film documentaire : “Sur les traces du caméléon ”. Un retour sur le succès fulgurant de l’artiste.

“Sur les traces du caméléon ”, ce film documentaire (une copie de travail) de 52 mn réalisé par Krysia Dowmont, et projeté en grande première à Bolomakoté consacré à Paco Yé a sérieusement marqué les consciences. Cela du fait qu’en dehors de ceux qui l’on suivi en Europe, le commun des habitants de ce quartier de Bobo n’aurait pas pensé à un tel succès mondial de Paco Yé. Ce fut donc une vraie découverte de ce danseur et percussionniste hors pair dans son parcours et ses relations aussi bien en Afrique qu’ailleurs.“

Sur les traces du caméléon ” se définit surtout comme un morceau choisi de témoignages éloquents des qualités de l’artiste et de ses succès sur la scène artistique internationale soutenu par la célèbre troupe “ Farafina ”. Même son mentor, Mahama Konaté reconnaît en lui sa grande maîtrise de la danse et son savoir-faire en “ djembé”. A vrai dire, ce film est la révélation d’une icône jusque-là ignorée chez lui. Mais ne dit-on pas que “ nul n’est prophète chez soi ” ?

Le souvenir de Paco Yé restera certainement longtemps gravé dans les mémoires tant en Afrique qu’en Europe. Et les onomatopées qui fusaient au sein du public lors de la présentation du film traduisent bien l’émotion de ses proches et admirateurs à le revoir, même à l’écran. Un film qui a su transporter les spectateurs dans le temps et laissé transparaître un artiste bien accompli et un modèle de succès pour la génération actuelle. La réalisatrice, Krysia Dowmont a fait un choix utile, en immortalisant cet ambassadeur de la culture burkinabè.

Dans la même foulée, l’Association Cinomade, initiatrice de cette projection dénommée “ Ciné à ciel ouvert ”, dans le cadre de la Fête de la musique, a également présenté en avant goût au public un autre film documentaire d’intérêt : “ Yiri Kan ” (le son du bois), une sorte d’hommage à Mahama Konaté, balafoniste émérite et fondateur du groupe Farafina, auprès de qui Paco Yé avait longtemps évolué.

Frédéric OUEDRAOGO

Sidwaya

Burkina / Musique : L’artiste ZMO, plus de deux (...)
Festival international des instruments et danses (...)
Kundé 2024 : Amzy s’empare du kundé d’or, Djeli Karim du (...)
Burkina /Culture : « Que vous gagniez ou perdiez, une (...)
Festival chrétien des opportunités et de la musique de (...)
SNC/Bobo 2024 : L’Union européenne sponsorise trois prix (...)
« Nuit du Bwamu » : Un cadre de promotion de la parenté à (...)
SNC/Bobo 2024 : Un bilan à chaud de la 21e édition
Boucle du Mouhoun/Commune de Konan : Des masques (...)
SNC/Bobo 2024 : Les portes se referment sur la 21e (...)
Prix spéciaux SNC 2024 : « Chaque prix décerné est un (...)
SNC Bobo 2024 : 27 acteurs décorés pour leur contribution (...)
Prix spéciaux SNC 2024 : Voici ceux qui ont raflé le plus (...)
« Culture en scène » : Un évènement pour valoriser davantage (...)
Burkina : L’Unicef offre un véhicule 4x4 à la direction (...)
SNC Bobo 2024 : Le comité national d’organisation honore (...)
Médias et culture : « La culture vit au Burkina mais la (...)
Burkina / SNC 2024 : Les "boys" sont également sur le (...)
SNC Bobo 2024 : Drissa Zon, nouveau roi des arènes
Promotion culturelle : La SNC et la fondation Festival (...)
SNC Bobo 2024 : L’exposition de livres, une caverne (...)

Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 4515


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés