La IXe édition du Festival international de théâtre pour le développement (FITF) a ouvert ses portes mercredi 18 février 2004 à l’Atelier théâtre burkinabè (ATB). Pendant 11 jours, plus de 30 troupes théâtrales venues de plus de 20 pays donneront des représentations théâtrales pour le bonheur des amoureux du théâtre.
"Cette rencontre à l’instar des huit autres qui l’on précédée constitue pour chacun de nous, plus qu’un simple rituel, mais bien l’expression d’une conviction profonde : cest de cette manière que nous pouvons ensemble grandir et nous affirmer en tant que force contributive au progrès des arts dans le monde et dans notre chère Afrique". Ce sont là les mots introductifs du président du Festival, M. Prosper Kompaoré. Ceci pour dire qu’aujourd’hui, les hommes de théâtre ont pleinement conscience d’être à l’instar des autres corps de métiers, des bâtisseurs de nation d’autant plus précieux qu’ils sont de ceux qui œuvrent à édifier dans les consciences, les fondations et les murs du mieux-être.
Depuis sa création en 1988, le FITD n’a cessé d ’évoluer. De quatre (4) pays en 1988, l’on est passé à 25 en 1998, pour se retrouver cette année à plus de vingt (20) pays. Cette IXe édition du FITD sera marquée par l’organisation concomitante de deux grandes compétitions artistiques organisées par l’ATB : un volet concours et un volet festival.
Le volet compétition comprend l’organisation de la IIIe édition du concours artistique du primaire de
Ouagadougou (CAPO) tous les matins, et la tenue de la phase finale de la cinquième édition du concours de théâtre-forum (CFI) tous les après-midi.
Le FITD, un cadre d’échanges
Le FITD 2004, c’est aussi et surtout la fête du théâtre pour le développement. C’est aussi plus de trente (30) troupes venues de vingt (20) pays pour donner une cinquantaine de représentations pendant 11 jours. Six (6) ateliers de formation sont prévues tous les matins pour se frotter et échanger les expériences. Il y a également à l’affiche du FITD 2004, des colloques pour évaluer la contribution du théâtre à la lutte contre la pauvreté et à l’émergence d’une société civile pour l’œuvre de conscientisation. Des débats animés au cabaret théâtre tous les soirs permettront aussi d’engager le dialogue entre artistes, metteurs en scène, auteurs, chercheurs, hommes de médias et grand public autour de représentations données à l’ATB et à l’Université de Ouagadougou.
Antoine W. DABILGOU (email : negro1er@yahoo.fr)
Sidwaya
