Actualités :: Burkina : La vente de la glace, un métier qui nourrit plus d’un dans les (...)

Le mois d’Avril est une période où le soleil et la chaleur battent leur plein au Burkina et dans d’autres pays. De nombreux Burkinabè font recourir a " l’eau fraîche " pour se désaltérer et rompre leur jeûne. Si certains préfèrent payer les eaux en bouteilles dans les alimentations, d’autres par contre optent pour la glace vendue par les femmes dans les quartiers car jugées plus économique. C’est une période de "vaches grasses" donc pour celles qui sont dans le domaine de la vente des glaces.

Il y a de plus en plus des femmes qui font de la vente de glace un métier du mois de février jusqu’au mois de juillet à Ouagadougou. Ce en utilisant une machine ou à l’ancienne méthode.

La glace se fait très desirer dans les différents quartiers de Ouagadougou avec le carême, le mois de jeûne et le soleil brûlant. Selon quelques commerçantes dans le domaine, c’est ils totalisent au minimum 75% de bénéfices par jour. Parmi ces commerçantes, on distingue celles qui produisent et qui vendent et celles qui prennent en quantité pour revendre dans les quartiers non lotis.

Dame Ouedraogo commerçante de glace, dit n’avoir pas de congélateur mais vend de la glace. À l’entendre, elle s’est procuré une glacière et chaque jour elle commande la glace qu’elle part chercher pour venir revendre au quartier.

" Je vends la glace sans avoir de congélateur. Je connais quelqu’un qui en produit au centre ville. La nuit j’appelle pour commander pour 10.000fcfa. Je transfère l’argent pour être sûre que la commande sera réservée. Le matin je prends un sac et je pars chercher une première partie soit pour 5.000 fcfa. Quand j’arrive je mets dans une glacière pour que cela ne déforme pas et les gens viennent payer. Si cela finit, je repars chercher la seconde moitié. Quand je vends c’est 100% de bénéfices que je fais", a indiqué dame Ouédraogo.

Aminata Nawé, vendeuse de glace

À entendre Aminata Nawé, cela fait environ 10 ans maintenant qu’elle produit et commercialise la glace.

" Je vendais d’abord des gâteaux à l’école les élites et par la suite j’ai fait le commerce de glace. En tout cas en cette période, il y a beaucoup de clients. Les gens viennent payer. Je n’ai pas assez de moyens sinon si j’avais un autre frigo le chiffre d’affaires allait augmenter", a laissé entendre Aminata Nawé.

Elle explique que pour obtenir la glace, il faut enlever l’eau du robinet, ensuite faire filtrer , conditionner et mettre au congélateur.

" Nous vendons la glace obtenue à 25 f cfa l’unité. C’est un métier qui rapporte sauf qu’en cette période avec les coupures les bénéfices ont un peu diminué. L’offre est inférieure à la demande. Je suis dans le métier cela ne date pas d’aujourd’hui et je rends grâce à Dieu. À long terme, je prévois acheter un autre congélateur pour rentabiliser mon congélateur. Mon commerce me permet de gérer les factures et d’avoir un peu d’argent pour mettre de côté.

Laurent Ouédraogo, client

Avec ce commerce j’arrive à subvenir à mes besoins et ceux de mes enfants, à soutenir mon mari.

Quand je ne suis pas à la maison c’est mon mari qui vend la glace", a fait savoir Aminata Nawé.

Laurent Ouédraogo paye la glace pour rompre son jeûne.

Je suis venu payer de la glace chez la tantie. Je viens chaque jour payer la glace ici parce que c’est de qualité. La tantie est gentille avec nous et en plus nous sommes voisins. Par jour, nous pouvons payer pour 500f . Nous payons la glace pour mettre dans les carafes et mettre l’eau pour boire en cette période chaude et pour rompre notre jeûne", explique -t-il.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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