Le secrétaire général en charge du ministère des petites et moyennes entreprises a procédé au lancement de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de vulgarisation et de sensibilisation des acteurs économiques de la région du Centre sur la plateforme digitale de dialogue public-privé. C’était ce jeudi 4 avril 2024, à Ouagadougou. L’objectif de cet atelier est d’abord de donner l’information que la plateforme existe et ensuite d’expliquer aux acteurs présents comment accéder au site, laisser un message, et comment revenir sur le site pour voir le traitement qui a été réservé à leur préoccupation.
Développée par le ministère en charge du commerce avec l’accompagnement de la délégation de l’Union européenne, la plateforme digitale a pour objectif de permettre au secteur privé de soumettre ses préoccupations et d’interagir permanemment avec l’administration en vue d’un traitement diligent desdites préoccupations. La plateforme devrait permettre également d’organiser avec plus d’efficacité la participation des opérateurs économiques aux différentes instances du cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue entre l’Etat et le secteur privé.
A entendre le directeur de la coordination des politiques de développement du secteur privé et du dialogue public-privé du ministère en charge du commerce, cette plateforme vise à rendre le dialogue beaucoup plus dynamique sans attendre uniquement les grandes rencontres.
- C’est au tour des acteurs de la région du Centre d’être formés sur l’utilisation de la plateforme digitale
« Lors des grandes rencontres, on ne peut pas réunir tout le secteur privé dans une salle. Donc c’est l’occasion donnée pour tout le secteur privé partout où il se trouve de pouvoir se faire entendre, d’envoyer des messages via cette plateforme pour exposer sa préoccupation quotidienne et de pouvoir avoir une réaction de l’administration de l’autre côté. En effet, tous les services de l’administration seront interconnectés donc quelle que soit la préoccupation, même si vous ne connaissez pas le service en charge de la question, il suffit d’aller sur cette plateforme et de laisser un message et l’administration va prendre en charge et vous apporter des réponses. Cet outil a pour objectif de renforcer le dialogue public-privé déjà en très bonne marche au Burkina depuis les années 2000 », a expliqué le directeur de la coordination des politiques de développement du secteur privé et du dialogue public privé du ministère en charge du commerce Inoussa Sawadogo.
- « La plateforme a pour objectif de renforcer le dialogue public-privé déjà en très bonne marche au Burkina depuis les années 2000 », directeur de la coordination des politiques de développement du secteur privé et du dialogue public privé du ministère en charge du commerce Inoussa Sawadogo.
L’ensemble de ces ateliers qui se déroulent également dans tous les chefs-lieux de région du Burkina s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une assistance technique prévue à travers le Programme d’appui à la compétitivité en Afrique de l’Ouest, volet Burkina Faso (PACAO-BF).
« Les ateliers que nous lançons ce matin font partie des dernières activités du PACAO-BF. Ils ont été financés par l’Union européenne à hauteur de quatre milliards cinq cent millions (4 500 000 000) de francs CFA avec un apport de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) de cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA », a indiqué le chef d’équipe emploi et croissance de la délégation de l’Union européenne au Burkina, Marc Duponcel.
Le secrétaire général du ministère en charge du commerce, Fidèle Ilboudo, n’a pas manqué de traduire une fois de plus les remerciements du gouvernement à l’endroit de la délégation de l’Union européenne, toujours présente à leurs côtés pour accompagner le développement du secteur privé.
Il a également exhorté l’ensemble des acteurs du secteur privé à s’approprier les modules qui seront déroulés au cours de cette session afin de mieux participer à l’animation du dialogue public privé ; toute chose qui contribuera au développement harmonieux du pays.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
