Actualités :: Burkina Faso, CNRST/INSS : Un repas collectif pour rompre le (...)

L’Institut des sciences des sociétés (INSS), un des quatre instituts du CNRST, a organisé le mercredi 27 mars 2024, une rupture collective de jeûne, dans une ambiance conviviale. Un moment privilégié où se mêlaient prières, partages et aspirations communes à la paix et à la cohésion sociale. Cette initiative était à sa toute première édition.

La rupture collective du jeûne, a regroupé autour de la directrice de l’Institut des sciences et des sociétés (INSS), Dr Aoua Carole Bambara/Congo, le personnel de l’institut et des partenaires comme l’Agence municipale des grands travaux (AMGT). Des communautés dans les environs de l’Institut ont été également conviés. Durant plus d’une heure d’horloge, ils ont communié dans un esprit collégial et de fraternité comme dans une grande famille. Prière, mots de remerciements, dégustation de mets succulents en guise d’Iftar, tels ont été les temps forts de cet évènement. Selon la directrice, la religion, c’est la foi et l’acceptation de l’autre.

C’est aussi le partage. « Le carême porte le symbole du partage dans la foi. Il y a d’autres personnes qui nous ont donné des exemples de communion interreligieuse. On a vu l’archevêque de Ouagadougou organiser des ruptures de jeûnes collectives. Il y a des associations qui l’ont aussi fait. Des Imams ont invité des autorités d’autres religions à leurs activités et prières aussi. Au niveau de l’INSS, nous menons des recherches en sciences humaines et sociales. Nous avons beaucoup travaillé sur la religion, la paix et la cohésion sociale. Pour nous, ce soir, c’est aussi la matérialisation de résultats de recherches sur le dialogue interreligieux, la cohésion sociale et la paix », a poursuivi la première responsable.

À l’INSS, la présence des différentes communautés religieuses est remarquable. On y trouve des chrétiens catholiques et évangéliques, des musulmans mais aussi des traditionnalistes. Malgré cette diversité dans les croyances, la cohésion n’est pas ébranlée au sein de l’institut. Mieux, soutient Mme Bambara, « nous formons une seule famille ». C’est d’ailleurs, cet esprit de famille qui a prévalu ce soir. Toute chose qui a permis aux participants de partager le repas et de fraterniser. L’initiative est à sa toute première édition.

« Nous espérons organiser encore d’autres partages dans la foi, parce que toutes ces religions convergent vers un seul Dieu », a-t-elle formulé. Parlant des supplications, elle a demandé à Dieu d’exaucer leurs prières pour les familles et tout le pays. Au regard du contexte sécuritaire difficile, elle a exprimé le vœu cher du retour de la sécurité et la paix au Burkina Faso. Elle a souhaité également que nos autorités puissent travailler en toute sérénité pour le développement du pays.

L’idée de cette rupture collective a été bien accueillie par Dr Marie Thérèse Somé, sociologue à l’INSS. « C’est toujours intéressant de se retrouver ensemble, de montrer que nous sommes tous des enfants de Dieu. En cela, j’ai trouvé que c’est une bonne idée », a-t-elle signifié.

Tout en prônant la tolérance religieuse, Dr Marie Thérèse Somé s’est engagée à accompagner, à l’INSS, des recherches sur la religion traditionnelle dont la date du 15 mai a été instituée pour la commémoration. De son côté, Dr Youl Palé Sié Innocent Romain a félicité et apprécié l’initiative de l’INSS qui, selon lui, permet de se réunir autour d’un repas commun pour échanger et prier d’avantage pour que Dieu assiste le Burkina Faso dans son combat contre l’hydre terroriste avec pour objectif la reconquête du territoire et le retour de la paix.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

DEDOUGOU : 12 mois avec sursis pour une exciseuse
Bobo-Dioulasso : Ignace Garcia conduit à sa dernière (...)
Les syndicats au gouvernement : "Augmentez les salaires (...)
Les faits divers de Sacré : Bras cassé et honte
OMS : Risque zéro de la polio en fin 2004
Partage" du fonds commun : Les travailleurs du ministère (...)
PROMETRA International : Un plaidoyer pour valoriser la (...)
SIDA : Les acteurs formés pour une gestion professionnelle
Enseignement de base et de l’Alphabétisation : Le plan (...)
Santé : Rencontre des pharmaciens d’Afrique francophone
Lutte contre la mutilation génitale féminine : Eradiquer (...)
SP-PAN/Enfance : Assurer le suivi de la mise en œuvre de (...)
Le CFFA : Une "porte de sortie" pour les filles
ONUSIDA au Burkina Faso : passation de service à la (...)
Enfants malades du noma : Un centre opérationnel à (...)
Drame survenu à La Mecque : Aucune victime burkinabè
Réduction de la mortalité maternelle et néonatale : La (...)
Les faits divers de Sacré : "Pouah...! quel directeur (...)
Pèlerinage à La Mecque à pied : L’expérience de El Hadj de (...)
Cheick Aboubacar Doukouré : << Les doa avant ou (...)
El Hadj Abdoulaye Borro, professeur d’arabe et prêcheur (...)

Pages : 0 | ... | 36414 | 36435 | 36456 | 36477 | 36498 | 36519 | 36540 | 36561 | 36582 | ... | 36708


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés