Dans le cadre du programme d’appui à la stabilisation de l’axe Ouagadougou-Kaya-Dori-Djibo (OKDD) renforcement social et économique, l’Assistance technique (AT) a organisé l’atelier N° 2 de renforcement des capacités des points focaux des opérateurs sur les outils de rapportage et de suivi/collecte de données. L’atelier s’est tenu du 18 au 22 mars à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-nord.
Le programme d’appui à la stabilisation de l’axe Ouagadougou - Kaya - Dori - Djibo (OKDD) est un programme d’appui au gouvernement burkinabè financé par l’Union européenne. Lancé le 16 mars 2023 à Kaya, il contribuera à la stabilisation du Burkina Faso, à l’amélioration de la gouvernance locale et à la résilience des populations affectées dans les régions du Centre-nord et du Sahel. Les activités sont réalisées par quatre opérateurs.
Il s’agit de Enabel/GIZ, Expertise France, Labo citoyennetés et OXFAM. Le Groupement de bureaux d’études AETS/SES/AGEIM-IC, assure l’Assistance technique (AT) pour la conduite du programme, l’animation et la coordination, l’appui conseil à la maîtrise d’ouvrage locale, le monitoring et le reporting du projet.
En rappel, un premier atelier de renforcement de capacités des points focaux des opérateurs sur les outils de suivi du programme s’est tenu les 19 et 20 décembre 2023 dernier à Kaya.
- Boubié Bako, chargé de suivi et évaluation du consortium Enabel/GIZ
Pour le chargé de suivi et évaluation du consortium Enabel/GIZ, Boubié Bako, la formation est très salutaire. Parce que c’est une formation très détaillée qui a abordé plusieurs thématiques notamment des travaux sur l’élaboration du Plan de travail annuel et budget (PTBA). « C’est une planification annuelle que nous faisons sur l’ensemble des activités. Nous avons eu l’occasion de travailler cette semaine sur le Plan de travail annuel et budget (PTBA) de 2023 et celui de 2024. Celui de 2024 est une prévision d’exécution sur les différentes activités de l’année en cours », a expliqué le chargé suivi et évaluation du consortium Enabel/GIZ.
Il poursuit :s « Nous avons eu la chance d’avoir un consultant qui a travaillé sur un outil qu’on appelle le référentiel de pondération. C’est un document qui permet de connaître le taux d’exécution de chaque activité qu’elle soit finie ou pas ». Il permet d’harmoniser nos méthods de calcul des taux d’exécution. Tu peux par exemple prendre un opérateur donné qui a sa stratégie de calcul des taux d’exécution. Avec cette orientation, nous aurons une méthodologie unique. Si les opérateurs arrivent à vraiment utiliser ces outils qui sont mis en place par l’Assistance technique cela va nous permettre de ne pas avoir des difficultés à la fin pour la comparaison des taux d’exécution »,
Selon lui, cette formation permettra aux acteurs d’être efficaces sur le terrain. En ce sens que désormais le processus de mise en œuvre des activités pourra être suivi de bout en bout. Ce qui permettra d’anticiper sur d’éventuelles difficultés et de trouver des solutions en cas de difficulté. A souligné le participant à la formation.
- Hamtandi Lankoandé, chargé de programme solidaire de l’ONG Labo citoyennetés
Monsieur Bako a aussi notifié que cette formation a permis aux différents opérateurs de mieux se connaître.
Participant à la formation, le chargé de programme solidaire de l’ONG Laboratoire citoyennetés, Hamtandi Lankoandé, a insisté sur le fait que la formation va leur permettre d’être davantage plus efficaces sur le terrain. Car dit-il, « cela va nous permettre de capitaliser ce que nous faisons sur le terrain ».
Monsieur Lankoandé a fait savoir qu’ils ont été formés sur les outils de rapportage et sur les outils de suivi et de collecte des données. « Ces outils nous canalisent et nous orientent sur comment il faut rapporter et capitaliser certaines données », a-t-il indiqué.
Rama Diallo
LeFaso.net
