Le top départ de la 6e édition des Rencontres musicales africaines (REMA) a été donné ce jeudi 19 octobre 2023, par le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo. Du 19 au 21 octobre 2023, plusieurs activités sont au menu, notamment des panels, des Showcases, des Keynotes, etc. Cette édition est placée sous le thème : « Diversité artistique et découvrabilité au cœur de la création musicale ».
Lancées en 2017, sous le leadership de l’auteur-compositeur-interprète Noura Mohamed Kaboré, plus connu sous le nom de Alif Naba, au fil des ans, les REMA sont devenus un évènement incontournable sur l’échiquier culturel burkinabè et africain. La notoriété et la crédibilité des REMA lui ont permis d’intégrer la liste de la grande famille des activités culturelles d’Afrique au même titre que le Marché des arts du spectacle d’Abidjan (MASA) de la Côte d’Ivoire. En effet, Les REMA sont une plateforme de rencontre d’artistes africains. Une occasion donnée à ces derniers de mener des réflexions sur l’économie de l’industrie musicale.
La 6e édition est placée sous le thème : « Diversité artistique et découvrabilité au cœur de la création musicale ». Pour le directeur des REMA, Alif Naba, il n’y a pas de doute. « Les artistes portent le monde, ils sont l’avenir, le présent, le futur de ce qui est grand, de ce qui est fort et beau dans ce continent. C’est pour cela que les REMA ont posé l’échelon de la réflexion autour de la diversité car nous croyons que la diversité a toujours constitué une force pour celui qui espère », a-t-il affirmé. Oui, en effet, cette édition des REMA célèbre la diversité artistique et ne compte laisser aucune musique sur le bord de la route.
- Alif Naba a témoigné sa gratitude à tous ces partenaires
Car, a-t-il insisté, les artistes africains, riches de leurs diversités, doivent être connus sans aucune exception pour une meilleure visibilité de nos talents. C’est pourquoi le directeur des REMA a fait un clin d’œil à ses partenaires, qui selon lui, ont compris l’enjeu de la découvrabilité dans ce grand boulevard continue que propose le monde et dans lequel chaque artiste, chaque artisan, chaque culture, chaque créativité doit trouver son espace durant ces trois jours.
Des panels thématiques
Durant ces trois jours, les REMA vont livrer 3 panels sur la thématique de la diversité artistique et de la découvrabilité avec des acteurs de l’écosystème de la musique d’Afrique et de sa diaspora, des formations sur les métiers de la musique ainsi que des workshops. En sus, neuf Showcases et deux Keynotes seront servis aux participants. Un grand concert dédié à la paix et au vivre-ensemble viendra clore les REMA, acte 6. Ce concert va réunir des artistes du Burkina tel que Smarty, Floby, Sissao, Youssoupha de la France, Ayanne et Safarel de la Côte d’Ivoire, etc. Parce que, faut-il le rappeler, les REMA, des ambitions de son directeur, entend être un socle qui permettra au Burkina Faso d’aller vers la paix.
- Le parrain Justin Rouamba a salué la qualité de l’organisation des REMA
En tout cas, le ministre en charge de la communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, avant de lancer officiellement les activités des REMA, a laissé entendre qu’il n’a aucun doute que les réflexions qui seront menées au cours de ses assises contribueront fortement à une meilleure structuration du secteur et permettront d’améliorer la reconnaissance et la visibilité des artistes sur le plan national et international. Il a tout de même invité tous les acteurs, notamment les artistes, les experts et professionnels de l’industrie musicale à une participation active aux différentes activités inscrites dans l’agenda de cette édition des REMA et en tirer le meilleur profit pour leur carrière.
- Le ministre en charge de la culture, a invité tous les acteurs, à une participation active aux différentes activités inscrites dans l’agenda de cette édition des REMA
Le parrain de la 6e édition des REMA est Justin Rouamba, PDG de SOBEG. Il a accepté d’être parrain grâce au thème qui porte sur la paix. « Je crois qu’aujourd’hui tout Burkinabè plus que jamais doit s’associer à tout événement qui peut apporter la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso », a-t-il exhorté. La qualité humaine du directeur des REMA y est également pour quelque chose. « Je le félicite pour tout ce qu’il fait pour les artistes burkinabè. Je vous souhaite bon REMA et Dieu fasse que le Burkina Faso soit toujours debout main dans la main », a-t-il prié.
Obissa Juste Mien
Salimatou Tianabou
(Stagiaire)
Lefaso.net
